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Pétain Philippe Maréchal de France et homme d'Etat français

Publié le 31/03/2019

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Pétain Philippe Maréchal de France et homme d'Etat français * 24.4.1856, Cauchy-à-la-Tour, Pas-de-Calais + 23.7.1951, Port-Joinville, Ile d'Yeu Après la bataille acharnée qu'il mène contre l'assaillant allemand en 1916, Pétain, le \"sauveur de Verdun\", est honoré comme un héros national. En 1917, il est nommé commandant en chef des troupes françaises et reçoit le bâton de maréchal en 1918.

 

Ministre de la Guerre en 1934, il suit une politique de défense basée sur la protection qu'offre, selon lui, la ligne Maginot. Il refuse ainsi la création de divisions cuirassées conseillée par de Gaulle, ce qui permet à certains de le juger en partie responsable de la défaite française en 1940. Ministre d'Etat en mai 1940, il prend la tête du gouvernement et conclut l'armistice avec l'Allemagne le 22 juin et avec l'Italie le 24 juin.

 

Nommé alors chef de l'État Français par l'Assemblée nationale, il instaure, de Vichy, un régime autoritaire et paternaliste. Sa \"révolution nationale\" a pour devise le fameux \"Travail, Famille, Patrie\". Après avoir écroué certains de ses adversaires politiques (Léon Blum, Edouard Daladier) et nommé François Darlan Premier ministre (1941-1942), il mène une politique à la fois d'exclusion à l'encontre des soi-disant responsables des maux de la France (francs-maçons, juifs, communistes) et de collaboration avec l'Allemagne.

 

Parallèlement, il tente de conserver une certaine indépendance à la France de Vichy. Il refuse cependant de quitter la ville lors du débarquement allié en Afrique du Nord (novembre 1942). Après l'entrée des troupes allemandes en zone libre (novembre 1942), il nomme, sous la pression d'Adolf HitlerPe_0471T@, Pierre @Laval Premier ministre. Encore perçu comme le protecteur des Français, auxquels il déconseille de s'armer aux côtés des Alliés en 1944, il perd pourtant de son pouvoir. Le 20 août 1944, Pétain est arrêté par les Allemands. Prisonnier, il est conduit à Belfort, à Sigmaringen en Allemagne, puis en Suisse. De retour en France en 1945, il est radié de l'Académie française (qui l'avait élu membre en 1929) et traduit devant la haute cour de justice. Condamné à mort, il échappe à la sentence, le général de Gaulle ayant commué sa peine en détention perpétuelle au fort de Pourtalet, puis à l'île d'Yeu où il meurt le 23 juillet 1951.

« PETAIN Philippe (1856-1951) Maréchal de France, chef de l’Etat français (1940-1944) Né dans une modeste famille de paysans, après des études à Saint-Cyr, dont il sort en 1878, il enseigne à l’Ecole de guerre de 1901 à 191O. En août 1914, au début de la Première Guerre mondiale, alors qu’il va prendre sa retraite, il est nommé général.

A la tête du 33e corps d’armée en Artois, comme de la IIe armée en Champagne, il remporte des victoires, et son souci d’épargner à ses troupes de trop grandes pertes lui vaut d’être aimé de ses soldats.

Après l’échec de l’offensive du Chemin des Dames, il est nommé commandant en chef des armées à la place de Nivelle.

C’est son attitude à Verdun, en février 1916, qui lui vaut ce rôle et le titre de « héros de Verdun ».

C’est cependant Foch qui conduit en tant que généralissime des armées alliées les troupes françaises à la victoire.

En novembre 1918, Pétain reçoit le titre de maréchal de France.

Il assume, dans les années qui suivent, plusieurs postes importants, dont celui d’inspecteur général de l’armée.

L’un de ses collaborateurs s’appelle alors Charles de Gaulle. Il est le premier ambassadeur français que la France envoie dans l’Espagne franquiste en 1939.

Le 18 mai 1940, il devient vice-président du cabinet Paul Reynaud.

Le 16 juin, désigné président du Conseil, il demande l’armistice à l’Allemagne d’Hitler.

Le 10 juillet 1940, à Vichy, par 569 voix contre 80, la Chambre des députés lui accorde les pleins pouvoirs et en fait le chef de l’Etat français à quatre-vingt-quatre ans.

Il met en place un régime autoritaire, paternaliste et corporatiste qui prône la « Révolution nationale » et qui substitue la devise « Travail, Famille, Patrie » à celle de la République, « Liberté, Egalité, Fraternité ».

Après avoir rencontré Hitler en octobre 1940, il instaure une politique de collaboration.

Sa présence tient lieu de caution et couvre les actions arbitraires de la milice.

La création de la Légion des volontaires français permet l’exécution d’otages, les rafles et les déportations de Juifs et de résistants.

Elle n’empêche pas en revanche l’occupation de la « zone libre » en novembre 1942.

Enlevé par les Allemands le 20 août 1944, enfermé à Sigmaringen, après s’être réfugié en Suisse il rentre en. »

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