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Péron (Eva)

Publié le 17/01/2022

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Eva Péron, deuxième épouse du général Juan Péron, souvent désignée sous le diminutif d'Evita, doit à son exceptionnel destin d'être devenue le symbole de la revendication populaire en Argentine. Elle est l'objet, de son vivant et après sa mort (à 33 ans), d'un véritable culte. Née le 7 mai 1919 à Los Toldos, dans la province de Buenos Aires, elle s'appelait en réalité Maria Eva Ibarguren, son père Juan Duarte n'ayant jamais voulu la reconnaître....

« du Travail).

Oratrice enflammee, Ia a dame de l'espe- rance * devient le a porte-drapeau des travailleurs *.

Sa popularite ne cesse de grandir.

5 En 1951, la CGT cherche a faire proclamer la candi- dature d'Eva Peron a la vice-presidence, ce qui fait scan- dale dans l'armee, d'autant plus qu'Evita affiche des opinions de plus en plus radicalisees : a Le peronisme sera revolutionnaire ou ne sera pas...

* Mais, depuis 1950, elle souffre d'un cancer qui sera vainement opere en novembre 1951 par un specialiste americain.

Le 1" mai 1952, elle prononce son dernier discours public, et meurt apres une longue agonle le 26 juillet.

Les fuherailles ratio- nales durent six jours, puis le cadavre embaume d'Eva Peron est depose au siege de la CGT.

Apres Ia chute de Peron, le nouveau regime le fait disparaitre et transporter secretement dans un clmetlere de Milan.

II est restitue Peron a Madrid en 1972, puis rapatrie it Buenos Aires en 1974.

6 Au cours des annees, le nom d' a Evita* est devenu le symbole de Ia tendance radicale du justiclalisme.

Beau- coup de ses partisans estiment que, si elle even vecu, elle aurait su empecher la chute de Peron et poursuivre la radicalisation de son regime jusqu'au sociallsme.

Les guerilleros peronistes a Montoneros » invoquent son exem- ple, et un slogan *Ate par les foules dit : a Si Evita viviera sada Montonera p (o Si Evita vivait, elle serait Mon - tonero *).

II est certain qu'elle a represents (et represente encore) les aspirations lee plus profondes du petit peuple argentin, qui lui trouvait une ressemblance frappante avec Encamacion Ezcurra, la compagne du dictateur Juan Manuel Roses, a l'origine au XIXe siècle de l'unite politique du pays.

du Travail).

Oratrice enflammée, la « dame de l'espé- rance » devient le « porte-drapeau des travailleurs ».

Sa popularité ne cesse de grandir.

5 En 1951, la CGT cherche à faire proclamer la candi- dature d'Eva Péron à la vice-présidence, ce qui fait scan- dale dans l'armée, d'autant plus qu'Evita affiche des opinions de plus en plus radicalisées : « Le péronisme sera révolutionnaire ou ne sera pas...

» Mais, depuis 1950, elle souffre d'un cancer qui sera vainement opéré en novembre 1951 par un spécialiste américain.

Le 1" mai 1952, elle prononce son dernier discours public, et meurt après une longue agonie le 26 juillet.

Les funérailles natio- nales durent six jours, puis le cadavre embaumé d'Eva Péron est déposé au siège de la CGT.

Après la chute de Péron, le nouveau régime le fait disparaître et transporter secrètement dans un cimetière de Milan.

Il est restitué à Péron à Madrid en 1972, puis rapatrié à Buenos Aires en 1974.

6 Au cours des années, le nom d' « Evita » est devenu le symbole de la tendance radicale du justicialisme.

Beau- coup de ses partisans estiment que, si elle avait vécu, elle aurait su empêcher la chute de Péron et poursuivre la radicalisation de son régime jusqu'au socialisme.

Les guérilleros péronistes « Montoneros » invoquent son exem- ple, et un slogan répété par les foules dit : « SI Evita vivlera seria Montonera » (« Si Evita vivait, elle serait Mon- tonero »).

Il est certain qu'elle a représenté (et représe\ nte encore) les aspirations les plus profondes du petit peuple argentin, qui lui trouvait une ressemblance frappante avec Encarnaclon Ezcurra, la compagne du dictateur Juan Manuel Rosas, à l'origine au XIXe siècle de l'unité politique du pays.. »

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