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Moïse Kapenda Tschombé

Publié le 17/01/2022

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Son désir de puissance et son besoin de considération se développèrent assez vite. Son père, un des hommes d'affaires les plus en vue du Congo, était également un membre influent de la tribu Lunda. Moïse se complaisait dans la gloire de son père. Après avoir fréquenté des écoles méthodistes, il voyagea beaucoup à travers l'Europe. Il épousa ensuite la fille d'un chef Lunda et participa aux affaires de son père. En 1956, Tschombé devint chef d'une alliance de tribus Lunda, les Belges ayant encouragé ce groupe de discussion et d'organisation de loisirs....

« surgirent entre le président Kasavubu et le Premier ministre , qui avait demandé l'intervention de .

U.

Lumumba ayant été assassiné en février ! 1961, sa disparition et l'éviction de son gouvernement central ouvrit la voie à Tschombé et à d'autres leaders congolais.

En mars 1961, ils formèrent une alliance d'Etats Ci-dessous: Le président du Con­ go, Joseph Kasavubu, passe en revue une garde d'honneur d'offi­ ciers congolais sur l'aérodrome de Léopoldvil/e, ·apr~ son retour des Nations unies à New York, le 27 novembre 1961 .

Kasavubu se trouve à l'extrlme gauche, Mobu­ tu est à ses cD tés.

A gauche: Des mercenaires, enga­ gés par le gouvernement congo­ lais pendant la guerre contre le Katanga, patrouillant avec des mortiers anglais .

indépendants à l'intérieur du Congo, tandis que Kasavubu restait président.

Le président Kasavubu collabora avec l'O.N.U., dont les Casques bleus firent plusieurs tentatives pour ramener le Katanga à la ra:ison.

Tschombé fut arrêté et accepta la fin de la sécession, pour être libéré.

Rentré chez lui, il ne tint pas sa promesse.

A la fin de 1962, les troupes des Nations unies durent lui rappeler son engage­ ment par la force.

Tschombé abandonna et partit pour l'Espagne.

En juin 1964, le président Kasavubu l'invita à revenir au Congo.

Il en avait besoin pour mater une révolte dans la partie orientale du pays.

Tschombé fut nommé Premier mi­ nistre.

Il livra une bataille victorieuse pour maintenir le pays uni, lui qui avait tenté de le diviser, peu de temps auparavant.

Lorsqu'il se mit à rivaliser avec Kasavubu, en octobre 1965, pour la présidence, il fut destitué de ses fonctions ministérielles.

Tschombé continua à refuser de considérer Kasavubu comme président jusqu'à ce que le général Mobutu prtt le pouvoir et proclamât Tschombé traître à la patrie.

Tschombé s'en fut de nouveau en Espagne et fut condamné à mort par contu­ mace.

Il fit des projets pour revenir au pou­ voir, mais fut enlevé dans un avion privé et conduit en Algéri _e, où il demeura prisonnier.

Le président algérien Boumediene refusa de le livrer à Mobutu.

Tschombé demeura en Algérie, gardé à vue, jusqu'à sa mort.

Il mourut en 1969, de mort naturelle, semble-t­ il.

A partir de 1960, lorsque le Katanga fit séces­ sion, et jusqu'en 1965, au moment où il dut abandonner son poste de Premier ministre du Congo, Tschombé attira l'attention du monde entier.

Beaucoup ont imputé à Tschombé la responsabilité du chaos, des pil­ lages, des meurtres et des viols au Congo après l'indépendance.

Mais ce jugement est peut-être un peu trop simpliste.

Les causes du dérèglement étaient beaucoup plus pro­ fondes.

Tschombé profita seulement du chaos pour obtenir puissance et considéra­ tion.

Il a laissé le souvenir d'un Africain qui gêna pendant un temps le nationalisme noir en Afrique, mais qui fut emporté par ce cou­ rant irrésistible.. »

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