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Mariette (Auguste)

Publié le 08/11/2013

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auguste

 

 

Avec l'aide de Ferdinand de Lesseps, qui travaille au projet du canal de Suez appelé à relier la Méditerra­née à la mer Rouge, Auguste Mariette obtient de Sadd Pa­cha, vice-roi d'Égypte, la mise en place d'une administra­tion qui s'occupera de distri­buer des autorisations de fouilles et en contrôlera les découvertes. L'objectif : ten­ter de mettre fin aux expor­tations clandestines et abu­sives des chefs-d'oeuvre de l'art égyptien, recherchés par les grands musées euro­péens. Ainsi naît le service des Antiquités égyptiennes dont Mariette, le premier, as­sure la direction.

auguste

« La création du service des Antiquités égyptiennes A vec l'aide de Ferdinand de Lesseps, qui travaille au projet du canal de Suez appelé à relier la Méditerra­ née à la mer Rouge, Auguste Mariette obtient de Saïd Pa­ cha, vice-roi d'Égypte, la mise en place d'une administra­ tion qui s'occupera de distri­ buer des autorisations de fouilles et en contrôlera les découvertes .

L'objectif : ten­ ter de mettre fin aux expor­ tations clandestines et abu­ sives des chefs-d'œuvre de l'art égyptien, recherchés par les grands musées euro­ péens.

Ainsi naît le service des Antiquités égyptiennes dont Mariette, le premier, as­ sure la direction .

Au fur et à mesure que les chantiers de fouilles se multi­ plient sur le sol égyptien, les découvertes sont de plus en plus importantes : Mariette se trouve à la tête de trésors archéologiques qu'il con ­ vient de conserver et de pré­ senter au public.

Ainsi naît l'idée d'un musée archéolo­ gique, ancêtre du musée du Caire, que l'égyptologue français installe à Boulaq, un faubourg marchand situé au nord du Caire, le long du Nil.

Edfou, Denderah, temp le d'Amon à Louxor , Abydos ...

Des découvertes majeures enrichissent progressivement les çollections du jeune mu­ sée, établi dans les anciens magasins d'une compagnie de remorquage.

Mariette refuse les honneurs de la République M ariette ne peut plus s'ar­ racher à la terre des pharaons et refuse successi­ vement la direction de la Bi­ bliothèque nationale, un poste de sénateur et celui de conservateur du musée du Louvre.

Les Égyptiens, recon­ naissants, lui accordent le titre de bey, puis celui de pa­ cha, la plus haute distinction honorifique.

A la fin de sa vie, le fondateur du musée du Caire passe le flambeau à Gaston Maspero et assiste avec joie à la création d'une mission archéologique fran­ çaise au musée du Caire sous le nom d'École française du Caire - l'actuel Institut fran­ çais d'archéologie orientale.. »

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