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Maréchal (Marcel)

Publié le 17/01/2022

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Acteur et animateur de théâtre, Marcel Maréchal est parvenu en quelques années à occuper une place de premier plan parmi les hommes de sa génération, celle des années 60. D'une activité débordante, nourrissant de grandes. ambitions sous des airs débonnaires, Il est constamment guidé dans sa recherche par le goût dé la vie et de la fête. Le côté chaleureux de son ar1, son enthousiasme et sa fougue lui font rechercher un foisonnement baroque qui heurte bien souvent les esprits épris de classicisme, lesqoels sont toutefois obligés de lui reconnaitre une incontestable maitrise.

« Maréchal (Marcel) 14E l'éclairage, de nombreuses pièces : " Cavalier seul ..

d'Audiberti en 1963, « Capitaine Bada " de Jean Vauthier en 1965, " Cripure " de Louis Guilloux en 1967.

La muni­ cipalité du Vlll 8 arrondissement de Lyon, en 1966, confie à Marcel Maréchal et à Jean Sourbier la direction de sa nouvelle salle de 1 000 places, le Théâtre du Vlll 8 • 4 Marcel Maréchal effectue de nombreuses tournées en province et à l'étranger (ainsi qu'à Paris).

En 1974, il est chargé d'animer le Festival d'Avignon.

En juillet de la même année, le secrétaire d'État à la Culture le nomme codirecteur du TEP avec Pierre Laville.

Il accepte, ce qui entraîne sa démission du Syndicat national des directeurs d'entreprise culturelle (SYNDEAC), qui lui reproche son attitude peu confraternelle à l'égard de Guy Rétoré.

En octobre 1974, par une lettre publique, il renonce à cette nomination mais réclame la direction d'un Théâtre national ..

à créer ...

Il est nommé, en juillet 1975, directeur du Centre dramatique du Sud-Est en remplacement d'Antoine Bourseiller.

Il y monte " Falstafe "• une pièce inspirée do Falstaff de Shakespeare qu'il a commandée à Valère Nova­ rina comme il avait demandé " Fracasse " à Serge Ganzl et " Hamlet " à Raymond Lepoutre.

5 Gilles Sandier, dans " Théâtre et Combat ...

écrit de Marcel Maréchal : " Cet acteur unique, notre seul acteur lyrique (avec Alain Cuny), a une double puissance de dérision et de tendresse qui est sans égale dans le théâtre d'aujourd'hui.

" Certains lui reprochent cepen­ dant d' " en faire trop ...

Ses miSes.._ en scène, à la fois Ironiques et poétiques, truculenles.-allient beaucoup d'in­ telligence à un certain délire onirique.

Cet animateur expressionniste et baroque est beaucoup plus à l'aise dans Je théâtre moderne que dans le classique .

.,.

Voir aussi : Audiberti, Rétoré, Vauthier.. »

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