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Leonard de vinci

Publié le 06/05/2013

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Léonard de Vinci Vous connaissez normalement tous Léonard de Vinci. De son temps, il était considéré comme le meilleur en peinture, en dessin, en littérature, en musique, en chant, en mathématique, en anatomie, en botanique, en sculpture, en art militaire, en géométrie, en architecture et même en poésie. Bref, c'était le plus grand génie de son temps, passionné par tous les domaines et extrêmement polyvalent. Il voulait tout connaitre, tout savoir, tout comprendre du monde qui l'entourait. Sa soif de connaissance était immense et n'était jamais satisfaite. C'était un humaniste et pour lui, ce n'était plus Dieu qui primait, mais bien l'homme. Il a réalisé une des peintures les plus connues de tous les temps, si pas la plus célèbre, qui est bien évidemment La Joconde. Cette toile lui a été commandée au milieu de l'année 1503 par un riche marchand. Elle représente le buste d'une femme peint en grandeur nature. Ce tableau ne le quittera plus et il va le retoucher jusqu'à sa mort (pendant 16 années). Toutes ces années de retouches rendent ce tableau impossible à copier, et ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. En 1503, alors qu'il peint la Bataille d'Anghiari, il rencontre Michel-Ange, un de ses plus grands rivaux. Cette oeuvre, comme tant d'autres, ne sera pas achevée. Durant toute sa vie, Léonard n'a fini qu'une douzaine d'oeuvres, dont La Joconde. C'est donc une grande chance de l'avoir conservée. Les commanditaires se plaignent d'ailleurs très souvent de son incapacité à achever ses oeuvres: l'inachèvement est l'un de ses plus grands défauts. Mais pourquoi donc Léonard a été incapable d'achever tant d'oeuvres ? Un artiste se sent toujours le père de ses peintures ! Mais pour Léonard, le reniement et l'absence de son père pendant son enfance est sans doute la cause de son terrible sens de l'inachèvement. Pour mieux comprendre tout cela, revenons un peu en arrière, plus précisément le 15 avril 1452, jour de sa naissance. Il nait en Toscane, à Vinci. Il n'a pas eu une enfance très heureuse: une enfance sans père, avec très peu de présence de la part de sa mère, presque pas d'autorité, de contrainte, pas réellement d'école: ce qui explique son écriture très spectaculaire de gaucher qui n'a jamais été corrigée (elle n'est lisible que dans un miroir). Il n'a pas eu beaucoup d'amour mais une enfance très libre. Léonard est renié par son père car c'est en quelque sorte un bâtar. Son père, ser Piero, est issu d'une dynastie de notaire et sa famille est honorablement connue à Vinci. Mais sa mère, Catarina, est une simple servante d'auberge. Il est néanmoins accueilli très chaleureusement par son grand-père paternel, Antonio. A la mort de son grand-père, Léonard a 12 ans et doit aller vivre chez son père pour terminer ses études. Le seul véritable héritage de son grand-père sera sa passion pour la nature et le vivant. Il va donc vivre à Florence, où il arrive au début des années 1470. Il doit dire adieu à la liberté, à la nature et à la vie à l'état sauvage mais cela lui permet d'intégrer la meilleure « bottega « de Florence: l'atelier d'Andrea Verrocchio où il y apprendra tous les arts. C'est vraiment la cité des artisans, le meilleur endroit pour parfaire son éducation artistique. Il va réaliser ses premières peintures telles que le portait de Ginevra Benci, la Madone à l'oeillet, la Madone Dreyfus,... Mais Florence est également la cité des médisances et il est accusé anonymement de sodomie avec d'autres personnes et le scandale éclate immédiatement. Il y aura en tout deux accusations et qui aboutiront à un non-lieu mais cette affaire dévoile au grand jour l'homosexualité de Léonard. Le nom des Vinci est souillé par sa faute et il doit s'exiler hors de Florence sur ordre de son ...

« Madone Dreyfus,… Mais Florence est également la cité des médisances et il est accusé anonymement de sodomie avec d’autres personnes et le scandale éclate immédiatement.

Il y aura en tout deux accusations et qui aboutiront à un non-lieu mais cette affaire dévoile au grand jour l’homosexualité de Léonard.

Le nom des Vinci est souillé par sa faute et il doit s’exiler hors de Florence sur ordre de son père.

Il va se cacher à Vinci pendant deux ans pour se faire oublier.

De retour à Florence, tout est à refaire mais à son propre compte et il va ouvrir sa bottega, son propre atelier, avec ses meilleurs amis.

La réussite est immédiate et il devient l’égal du maître Verrocchio.

Dès qu’il s’est installé, son père le délaisse à nouveau.

Sa plus grande passion est l’art militaire: il veut inventer l’arme absolue pour gagner toutes les guerres.

Il se lance également dans la sculpture et dans l’anatomie: il déterre des cadavres et les dissèque.

Quant aux œuvres qui lui sont commandées, il a toutes les peines du monde à les terminer et s’enfuit donc pour Milan. Fin février 1482, il arrive à Milan après un voyage d’une semaine à cheval.

Ce départ pour Milan est l’un des évènements les plus déterminants de sa vie.

Léonard rejoint la cour de Lombardie sous Ludovic Sforza, le duc de Milan, dit le More.

Les débuts de Léonard sont difficiles car on ne veut pas de lui à la cour.

Mais il aura finalement une commande sérieuse: La vierge aux rochers .

Ce tableau lui est néanmoins refusé car le clergé le trouvait vraiment trop choquant.

En 1485 la peste ravage la Lombardie et tue un tiers des milanais.

Léonard décide donc de fuir à la campagne avec ses compagnons, cessant toutes ses affaires courantes.

Il revient à Milan après cette épidémie et suite à un procès, qui ne se terminera que des années plus tard, le Clergé l’oblige à refaire une Vierge aux rochers plus correcte.

Durant son séjour à Milan, Léonard fera encore quelques peintures, dont la Dame à l’hermine , portrait de la maîtresse du duc de Milan.

Ce portrait va fortement améliorer sa réputation, mais pas encorenassez à son goût.

Cela va néanmoins le faire introduire à la cour où il aura le rôle d’organisateur des fêtes.

Il prend un grand plaisir à la mise en scène et à contribuer ainsi au bonheur des autres.

Le succès est d’ailleurs immédiat car dans ce domaine aussi, il va innover: il va créer des automates très impressionnants.

La mise en scène deviendra sa spécialité, pour sa vie entière.

Il apprendra aussi la mort de Verrocchio, son ancien maître, ce qui l’attristera fortement.

Il continuera malgré tout à travailler et ce, dans divers domaine : en tant que décorateur ou architecte.

Il va également publier des essais sur l’anatomie et reprendre ses dessins qu’il avait abandonnés un certain temps.

Les progrès qu’il va favoriser et son apport dans ce domaine dépassent de très loin la portée de ses autres recherches.

Un jour, un certain Giacomo est confié à Léonard pour lui servir de garçon d’atelier.

Ce garçon aux apparences d’ange se révèle en réalité un démon, d’où son surnom de Salaï, qui signifie diablotin.

Il n’a pas la moindre gratitude envers Léonard, il va même lui voler de l’argent mais Léonard ne va jamais le chasser car c’est le commencement de la plus ambiguë mais aussi de la plus durable des relations de sa vie: sa plus tenace histoire d’amour.

Salaï va d’ailleurs le suivre dans tous ses voyages durant une très grande partie de sa vie.

Léonard va également faire valoir ses talents de sculpteur lorsque le More va lui confier la sculpture du monument équestre, dédiée à son père, ce qui était le rêve de tout sculpteur de l’époque.

Cependant cette œuvre aussi restera inachevée.

A Milan, Léonard reçoit également la commande d’une de ses plus grandes œuvres ; La Cène .

Elle lui a été commandée par Ludovic Sforza, pour décorer la salle de son. »

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