Le caractère comique et grotesque du personnage: Arnolphe

II le caractère comique et grotesque du personnage. Des excès ridicules. Arnolphe est hanté par la crainte d'être cocu. Pour échapper aux misères du cocuage, il décide d'épouser sa pupille, recueillie très jeune et élevée dans une complète ignorance des réalités de l'amour et du monde. Le comique apparait sous plusieurs formes dans cet extrait. Tout d'abord, c'est une véritable mise en scène de la part d'Arnolphe. Il cherche à attirer l'intention sur lui : « écoute, contemple, vois «. Il emploie l'impératif, pour marquer un ordre. De plus, la pratique du théâtre dans le théâtre, met en avant la mise en scène du barbon. L'effet comique est également dû à une didascalie « Il fait un soupir «. Ce souffle est travaillé, factis. Le plan de cette scène relève bien de la tragédie : en effet, Arnolphe utilise tous les arguments pour obtenir l'amour d'Agnès, mais n'y parvient pas, ce qui fait de lui un personnage pathétique. Le pathétique va naître de la confusion entre le champ lexical de la passion amoureuse « tendresse «, « amour « et de la violence « traîtresse «, « courroux «. Cela explique l'ambivalence des sentiments et le désorientement d'Arnolphe. Il passe de l'amour à la colère très rapidement. De plus, à aucun moment de l'extrait, Arnolphe ne se remet en cause, il accuse même Horace d'avoir ensorcelé Agnès « C'est quelque sort qu'il faut qu'il ait ...