Jules César

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Ensuite, sa capacité de mettre au point des tactiques, qui surprenaient l'adversaire.

Enfin, il profita du manque d'unité des tri­ bus gauloises.

Il soumit les Helvètes, les Germains, les Bel­ ges, et conduisit ses légions jusque sur le ter­ ritoire des îles britanniques, mais il n'avait pas assez d'hommes pour adjoindre ces pays à l'empire.

Les victoires de César en Gaule impression- nèrent fortement les Romains.

Pompée en conçut du souci, car il voyait augmenter la puissance et la renommée de César.

Crassus aussi devint inquiet.

Mais César aplanit les différends et maintint le triumvirat jusqu'à la fin des guerres en Gaule.

Crassus mourut au cours de la guerre contre les Parthes.

César et Pompée possédaient chacun leurs armées.

Aucun d'eux ne voulait abdiquer sa puissance, sans réciprocité.

Lorsque le Sénat décida de soutenir Pompée et donna l'ordre à César de céder son commandement, il refu­ sa.

Il prononça la phrase célèbre : "Le sort en est jeté'', fit traverser à ses troupes le fleu­ ve Rubicon, qui marquait la frontière entre l'Italie et la Gaule, et marcha sur Rome.

Ce fut le début d'une guerre civile entre les Ro­ mains qui soutenaient César, et ceux qui con­ tinuaient à soutenir le gouvernement républi­ cain et le pouvoir du Sénat.

Les troupes qui soutenaient le Sénat étaient sous les ordres de Pompée.

Elles se retirèrent devant la A gauche: Ce bas-relief représen­te un combat entre les troupes ro­ maines et une tribu germanique.

Les capacités de Jules César fu­ rent mises â l'épreuve lorsqu 'il dut entreprendre une campagne contre les peuplades révoltées d'Europe .

Il réussit à réunir de grandes régions d'Europe sous la domination romaine.

Ci-dessous : Le célèbre Forum, que fit construire Jules César.

C'est le seul endroit de Rome, où l'on peut trouver des traces de la vie de la capitale romaine du temps où Jules César y exerçait le pouvoir .

marche irrésistible de César et s'enfuirent vers la Grèce, où César les poursuivit et livra, en 48 av.

J.-C., la fameuse bataille de Phar­ sale, qui mit fin aux espoirs de Pompée, obli­ gé de s'enfuir vers l'Egypte, où il fut assassi­ né.

César ne put s'empêcher de verser des pleurs sur la destinée de l'armée de Pompée, qui avait été son ami.

Cette armée continua néanmoins vers la Tunisie, poursuivie par César, qui atteignit ainsi 1 'Egypte, où il ren­ contra Cléopâtre.

Avant de rejoindre Rome, il s'empara des Etats de Pharnace Il, roi de Pont (en Asie Mineure), après y avoir étouffé plusieurs révoltes.

Il décrivit sa victoire sur le roi de Pont en trois mots restés célèbres: "Veni, vidi, vici" (je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu).

En 46 av.

J.-C., César revint à Rome pour jouir des honneurs du triomphe.

Il enrichit la ville de bibliothèques et d'édifices dont cer­ tains ne furent achevés que par ses succes­ seurs.

Nommé dictateur et censeur à vie, il prit bientôt le titre d' Imperator et reçut le surnom de Père de la Patrie.

A deux reprises, il dut quitter Rome afin de combattre les ar­ mées rebelles de Pompée en Afrique et en Espagne.

Au milieu de tant de grandeur et de puissan­ ce, une conjuration se trama contre lui, à la­ quelle participèrent plus de soixante séna­ teurs.

César fut assassiné au milieu du Sénat, le jour des ides de mars 44 av.

J .-C.

Il joi­ gnait à une ambition dévorante un caractère énergique, le sens de la clémence et le goût des lettres et des arts.. »