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Joseph Michel de MONTGOLFIER

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

 
 
1740 - Vidalon-lès-Annonay
1810 - Balaruc les Bains
 
Il faut associer Joseph Michel à son frère Jacques-Etienne (1745-1799) car c'est ensemble que ces fils ingénieux d'un fabricant de papier apportèrent des perfectionnements dans l'usine paternelle en y introduisant le papier vélin. Ils doivent leur célébrité à leurs expériences aérostatiques. Ce furent eux qui lancèrent le 1er aérostat, ballon de soie empli d'air chaud alimenté par un brasier (4 juin 1783): on lui donna le nom de Montgolfière. L'expérience connut un succès considérable. Dès lors, les vols se multiplièrent. A leur actif, encore, l'invention du «bélier hydraulique« machine à transporter l'eau. Les frères Montgolfier furent les précurseurs de l'aviation.
1. Comment nomma-ton le ballon qu'il créa avec son frère ?
2. Quelle profession exerçait son père ?
3. Avec quoi était gonflé la montgolfière ?
4. Citez une autre de ses inventions
 

« balbutiements de l'aérosta­ tion .

Il pense que l'élévation est provoquée par la fumée déga­ gée lors de la combustion : plus tard, il se rendra compte qu 'elle est le fait de la dilatation de l'air sous l'effet de la chaleur.

Toujours plus haut ! Fort de sa première expérience avec la chemise de son épouse, Joseph de Montgolfier se livre à un nouvel essai en brû lant un mélange de paille humide et de laine cardée hachée : avec l 'âc re fumée qui s'en dégage, il remplit un globe de papier et le regarde s' envoler .

C'est la première « montgolfière ».

Après qu 'il a montré son inven­ tion à Étienne, les deux frères travaillent ensemble à la théo­ rie et à la pratique .

Ils conçoi­ vent et lancent un ballon plus gros, puis, fascinés, s' emploient à le perfectionner .

Le 14 dé­ cembre 1782, dans leur usine LE SEUL VOL DE L'INVENTEUR Après la démonstration de septembre 1783 à VersaiUes, Joseph de Montgolfier fabrique le Flesselles, un baUon géant de quarante­ deux mètres de hauteur et trente-quatre mètres de diamètre, équipé d'une galerie pour accueiUir des passagers.

C'est à bord de cet engin, piloté par Pilâtre de Rozier, qu'Il embarque avec cinq autres personnes le 19 janvier 1784, à Lyon, et expérimente lui-même son Invention au cours de ce qui restera son seul vol.

Après la Révolution, l'Inventeur ardéchols n'obtiendra pas des différents gouvernements les moyens nécessaires à la poursuite de ses travaux.

Napoléon Bonaparte lui conférera cependant la Légion d'honneur et le nommera administrateur du Conservatoire des arts et métiers.

d'A nnonày, ils gonflent avec de l'air chaud une sphère de trois mètres cubes.

Le 25 avril de l'année suivante, ils confec­ tionnent un globe de huit cents mètres cubes qui s'élève à quatre cents mètres de hau­ teur.

Ils essayent différents com bustible s, améliorent l'en­ vel oppe des ballons en expéri­ mentant diverses combinai­ sons d'étoffe et de papier .

De plus en plus grandes, leurs montgolfières volent de plus en plus haut ! Le 5 juin 1783, sur la grand-place d'Annonay , les frères de Mont ­ golfier présentent aux notables des États du Vivarais leur der ­ nier ballon, d'une taille de onze mètres soixante-dix de dia­ mètre pour un volume de huit cents mètres cubes.

Grâce à la chaleur dégagée par un im­ mense brasier, l'engin est pro­ pulsé à près de deux mille mètres d'altitude et fait un vol d'une dizaine de minutes, avant de se poser une dizaine de kilomètres plus loin .

Pour les persévérants inventeurs, c'est la consécration .

Les spec­ tateurs sont ébahis , et la nou­ velle de cet exploit se répand comme une traînée de poudre jusqu 'à Paris .

L'Académie des Sciences est vivement intéres­ sée, et Louis XVI demande à voir un ballon s'envoler .

Un mouton, un coq et un canard La présentation au roi a lieu le 19 septembre 1783 à Versailles .

Devant une foule de curieux , Étienne prépare un ballon de toile bleu et jaune, orné du chiffre de Sa Majesté et grand comme une maison de six éta­ ges, « d'une forme très étrange, s'étonne Cavallo , la partie moyenne était prismatique ; son sommet était une pyramide et la partie inférieure en forme de cône tronqué ».

Pendant que la famille royale visite cette sorte de tente à la turque , ~E DITI ONS .:. ATLAS Louis XVI se fait expliquer le dispositif : un immense réchaud alimenté par un feu de paille produit l'air chaud destjné à propulser le ballon .

Sous l' enveloppe de toile est arrimé un panier d'osier , où ont été installés trois « passagers » : un mouton, un coq et un canard ! «En quatre minutes, la machi­ ne fut rempli'e , écrit Étienne à Joseph, resté à Annonay .

Tout le monde lâcha prise en même temps et la machine s'éleva majestueusement .

A peine avait-elle quitté le sol qu 'une bourrasque la coucha sur le côté.

A cet instant, je redoutai l ' échec .

» Mais le ballon se redresse et vole pendant huit minutes , avant de se poser en douceur trois kilomètres plus loin, dans le bois de Vaucres ­ son .

Le roi et la Cour sont enchantés .

D'autant qu'on re ­ trouve les animaux sains et saufs.

Le mouton , que la reine Marie-Antoinette a baptisé « Montauciel », broute gaillar ­ dement dans un pré.

Le coq a bien une patte cassée, mais il semble que le responsable de la fracture soit en fait le mou­ ton.

En souvenir de ce premier vol « habité », Louis XVI décide d'honorer les trois valeureux « pionniers » de l'aérostation en les accueillant à la Ménage ­ rie royale .

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