Jean-Philippe Lauer

« que directeur des fouilles, que revient l'honneur d'être le premier à entrer dans la chambre mise au jour .

Mais l'archéo logue britannique, trop cor pulent, reste coincé dans la brèche .

Les ouvriers le dégagent à grand peine : F irth do i t renoncer.

Il invite donc Lauer à tenter sa chan­ ce.

Se laissant tomber deux mètres p lus bas par le petit orifice, l'architecte commen­ ce son exploration .

La découverte du cénotaphe du roi Djoser S 'éclairant à la flamme d'une bougie , Lauer tra­ verse la petite pièce et avan­ ce jusqu'à « une chambre très ob lo n gue du sud au nord dont les murs, sauf à l 'est, avaient été entaillés pour recevoir des faïences bleues, dont les éléments cassés jonchaient le so l, et dont l a paroi ouest était en outre divisée en six pan­ n ea u x couron n és chacun par une arcature sur pilier djed.

Vers le sud, un autre passage ouvrait sur une seconde chambre ob l ongue semb la­ b lement orientée et présen­ tant à l 'ouest trois stè l es fausses portes ».

Les ouvriers ayant agrandi l'entrée, Firth peut enfin re­ joindre Lauer.

Les deux hom­ mes viennent de découvrir le cénotaphe du roi Djoser, « réplique fidèle du tombeau de la momie qui, lui, se trou ­ ve à quelques centaines de mètres de là, au cœur des souterra i ns de la pyramide ».

Il s'agit là d'une découverte co l ossa le, car jusqu'alors la ch ambre contenant les trois stèles n'a pas encore été dé­ couverte sous la pyramide .

Elle l e sera l'année suivante , après des mois de fouil les acharnées.

Lauer poursuit seul ses recherches A la fin de l'année 1928 , Firth et Lauer s'intéres­ sent de très près à la pyram i­ de du roi Ouse rkaf, fonda -. »