Hodja (Enver)

« Hodja (Enver) 111 suprême en 1944.

Fin 1944, les forces qu'il dirige contrô­ lent tout le pays.

4 Premier ministre du gouvernement provisoire la même année, Hodja est porté à la tête de la république popu­ laire d'Albanie dès sa création, au début ·1946.

La lutte est pourtant âpre autour du pouvoir.

En 1948, lorsque Sta­ line rejette la Yougoslavie hors du camp socialiste, HodJa choisit Staline, élimine la ligne " titiste ..

albanaise avec à sa tête Xoxe, compagnon de Résistance et ministre de l'Intérieur.

5 Le défi lancé en 1961 à l'URSS de Khrouchtchev, d'où venaient en masse techniciens et matériel, est lourd de conséquence pour le développement de l'Albanie.

D'au­ tant plus que des divergences opposent toujours plus Pékin à Tirana.

Le rapprochement sino-américain, puis le développement par Pékin de la théorie des trois mondes se heurtent à la vive désapprobation d'Enver Hodja.

Les achats de blé à la Chine semblent s'être arrêtés en 1975 et la rupture est complète en 1977 lorsque les Chinois cessent toute aide économique et que leurs experts et officiels sont expulsés d'Albanie.

6 En septembre 1974, Hodja élimine, politiquement et vraisemblablement physiquement, le numéro deux du régime, le ministre de la Défense Bechir Balluku, accusé d'avoir voulu prendre le pouvoir en 1973 pour "remplacer l'idéologie marxiste léniniste par l'idéologie révisionniste ...

Mis au ban du communisme européen, utilisant des métho­ des de gouvernement fondées selon ses adversaires sur le népotisme et la terreur policière, Enver Hodja n'en conti­ nue pas moins à diriger l'Albanie comme il l'entend, au nom d'une " pureté doctrinale "• mais à la manière du " Vieux de la Montagne " dans sa forteresse assiégée .

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Voir aussi : Mao, Staline, Tito.. »