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Hiro-Hito

Publié le 17/01/2022

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En 1921, Hiro-Hito accéda au gouvernement comme régent de son père, Joshi-Hito, mentalement déficient. Durant cette année, il visita l'Europe. Plus tard, il s'opposa à l'opinion publique japonaise qui n'appréciait pas les systèmes démocratiques occidentaux. La méfiance vis-à-vis de la politique occidentale grandit encore lorsque l'Australie mit son veto à larequête japonaise concernant l'égalité des races à la Société des Nations, et lorsque l'Amérique freina l'immigration en ...

« tion du gouvernement ne fut ni sollicitée ni fournie.

Un ordre impérial aurait pu arrêter la politique agressive de l'armée.

Mais Hiro­ Hito voulut adopter les attributions limitées d'un souverain occidental constitutionnel, et ne donna aucun ordre de retrait.

En octobre 1931, on découvrit les préparatifs d'un coup d'Etat militaire, mais les coupa­ bles ne subirent qûe des peines légères.

En mai 1932, le Premier ' ministre fut assassiné par un groupe de jeunes officiers.

Lors du procès, ils déclarèrent avoir agi par patrio­ tisme.

La misère était grande parmi les paysans, et beaucoup de Japonais étaient d'accord avec les officiers, qui déclaraient in­ suffisantes les mesures gouvernementales.

De nouveau, les peines requises furent légè­ res: le parti militaire ultra-nationaliste prit alors en main les rênes du pouvoir.

Lorsqu'en octobre 1932, la Société des Na­ tions condamna l'attaque japonaise en Mandchourie, le délégué japonais quitta la salle de réunion, contre le voeu de Hiro-Hi­ to.

L'armée même était divisée, ·mais le Ja­ pon quitta quand même la S.D.N.

En 1936, des officiers rebelles, partisans des idées de Kita-Ikki, firent un coup d'Etat, censément commandé par l'empereur et au cours duquel de nombreux fonctionnaires furent tués.

Hiro-Hito qualifia cette action de mutinerie.

Les rebelles furent exécutés.

Cette décision ne signifiait pas une victoire du libéralisme constitutionnel, mais d'une partie de l'armée Ci-dessus: Image affreuse après le bombardement de la gare de Nan­ jing (Nankin) en novembre 1937.

Durant la guerre sino-japonaise , le Japon traita le peuple chinois avec une cruauté révoltante.

Ci-dessous : Hiro-Hito et l'impé­ ratrice Nagako lors d'une visite officielle en Angleterre.

De nom­ breuses personnes critiquèrent cette visite, m/Jme tant d'années après la Seconde Guerre mondia­ le.

Sa visite en Hollande fut égale­ ment désapprouvée.

sur l'autre.

Après que le pacte anti-Komin­ tern eut éfé conclu avec Hitler contre l'Union soviétique, les armées japonaises s'engouf­ frèrent en Chine par la Mandchourie, ce qui obligea Chang Kai-Chek à se retirer à l'ouest en terrain montagneux difficilement accessi­ ble.

En novembre 1938, toutes les provinces riches et peuplées de Chine étaient occupées par les Japonais.

Les partis politiques furent interdits en 1940, et l'année suivante le géné­ ral Hideki Tojo était Premier ministre.

Le Japon ouvrit les hostilités contre les Etats­ Unis, le 7 décembre 1941, par l'attaque de Pearl Harbor.

La participation à la Seconde Guerre mondiale devint effective.

Au début, le Japon conquit d'immenses territoires dans le Pacifique.

Mais les Alliés les reprirent progressivement et, en 1945, des bombes atomiques furent larguées sur Hiroshima et Nagasaki.

Même lorsque l'empereur annonça la capitulation à la radio, les Japonais ne voulurent pas y croi­ re.

Ils eurent un autre choc lorsque, par la Constitution de 1946, l'empereur abandonna sa "divinité".

En effet, depuis deux millénaires, les empe­ reurs restaient, pour eux, les descendants de la déesse Soleil et les dépositaires du "man­ dat du ciel".

L'empereur, désormais, n'est plus qu'un symbole, et le peuple s'est attaché à ce souverain "humanisé", qui a retrouvé son prestige en s'adaptant au Japon moder­ ne.. »

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