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Henri IV, roi de France

Publié le 17/03/2012

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L'expérience des trente dernières années renforça l'opinion d'Henri IV, selon laquelle l'Etat devait être représenté par la seule autorité du roi. Il disait souvent que sa royauté se trouvait "sous la protection du peuple". Henri IV laissa à la France un pouvoir centralisé. Après trente années de conflits et de désordres continuels, les Français de tous rangs et de toutes classes appréciaient l'ordre et l'autorité. Le rétablissement de l'autorité royale et des finances, ainsi que la prospérité apportée à chaque Français, firent de lui un souverain populaire et respecté. En outre, l'industrie se développa sous son règne. Sully, son principal ministre, resta huguenot, mais le servit par ses conseils. Les routes, les ponts et les canaux furent améliorés. La production de soie, de broderie et de verre renforça l'économie.

« ce courageuse qu'il exécuta en se déclarant prêt à devenir catholique pour le bien du royaume.

En 1598, Henri IV obtint des résultats pro­ bants en ce qui concerne la tolérance entre huguenots et catholiques.

L'édit de Nantes garantissait aux protestants une forme de li­ berté de religion unique dans l'Europe du XVIe siècle.

Ils obtinrent non seulement la li­ berté du culte, mais aussi des droits civils Ci-dessous, à gauche: Henri sut vaincre ses propres sentiments pour rétablir la paix religieuse en France.

Le voici représenté, tan­ dis qu'il abjure le protestantisme en faveur du catholicisme .

Ci-dessous, à droite: Cette image de 1695 montre Henri IV dans une rue de Paris, au moment où il fut poignardé par un fanatique catholique.

complets.

Cette mesure "éternelle et irrévo­ cable" démontre une fois pour toutes l'intel­ ligence et l'impartialité d'Henri IV en ce qui concerne la religion.

Il s'avère également qu'il attendait plus des solutions sociales ~t politiques que de la foi abstraite.

Pourtant, l'édit de Nantes contenait les causes de sa propre mort.

Les villes libres, une centaine de villes armées, telles que Montpellier et La Rochelle, qui devaient offrir leur protection aux huguenots en temps de guerre, n'étaient pas d'accord avec d'autres décisions politi­ ques d'Henri IV.

Ces décisions allaient plu­ tôt dans le sens de l'unité et de la centralisa­ tion en France.

L'expérience des trente dernières années ren­ força l'opinion d'Henri IV, selon laquelle 1 'Etat devait être représenté par la seule auto­ rité du roi.

Il disait souvent que sa royauté se trouvait "sous la protection du peuple".

Henri IV laissa à la France un pouvoir cen­ tralisé.

Après trente années de conflits et de désordres continuels, les Français de tous rangs et de toutes classes appréciaient l'ordre et l'autorité.

Le rétablissement de l'autorité royale et des finances, ainsi que la prospérité apportée à chaque Français, firent de lui un souverain populaire et respecté.

En outre, l'industrie se développa sous son règne.

Sul­ ly, son principal ministre, resta huguenot, mais le servit par ses conseils.

Les routes, les ponts et les canaux furent améliorés.

La pro­ duction de soie, de broderie et de verre ren­ força l'économie.

Henri IV, qui fut le pre­ mier roi de la maison des Bourbons, laissa aux Français un pays prospère et tolérant.

Ses qualités personnelles d'autorité, de vo­ lonté, de justice et de tact lui avaient permis d'atteindre ce qui avait paru impossible.

Lorsqu'un fanatique catholique le poignarda en août 1610, il était le souverain d'un des pays les plus unis et les plus puissants d'Eu­ rope.

Mais la tendance de ses successeurs à compromettre la France dans des guerres coûteuses, et stériles, était peut-être inévita­ ble.

Heureusement, son règne établit les fon­ dements d'un siècle durant lequel la France fut une grande puissance en Europe.. »

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