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Hayez, Francesco - biographie du peintre.

Publié le 16/05/2013

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Hayez, Francesco - biographie du peintre. 1 PRÉSENTATION Hayez, Francesco (1791-1882), peintre italien. Chef de file du romantisme italien, Francesco Hayez est le principal représentant de la peinture lombarde du 2 XIXe siècle. L'APPRENTISSAGE NÉOCLASSIQUE Né à Venise, dans une famille modeste, Francesco Hayez est initié à la peinture par l'intermédiaire de son oncle Francesco Binasco, un antiquaire qui veut en faire un restaurateur de peintures. En 1809, le jeune homme est lauréat d'un concours et reçoit une pension pour étudier la peinture pendant trois ans à Rome. Dans la Ville éternelle, il rencontre l'illustre sculpteur néoclassique Antonio Canova, qui devient son tuteur puis son maître. En 1812, Francesco Hayez reçoit le premier prix de l'Accademia di Brera (les Beaux-Arts de Milan) avec Laocoon, une oeuvre fortement imprégnée de la manière néoclassique. L'artiste reçoit alors ses premières commandes importantes et est intégré au mo...

« Hayez, Portrait de Camillo Benso, comte de Cavour Francesco Hayez, Portrait de Camillo Benso, comte de Cavour, 1864.

Pinacothèque de Brera, Milan.Giraudon/Art Resource, NY Si l’artiste soutient que sa peinture, ouvertement romantique, est issue du pur sentiment, ses tableaux — au dessin académique mais aux couleurs chaudes et aux tons passionnés — reflètent admirablement les idéaux du Risorgimento, exaltés par la musique de Giuseppe Verdi et de Gaetano Donizetti. Son abondante production va du genre mythologique au genre historique, en passant par le portrait : Rinaldo et Armida (1812-1813, Gallerie dell’Accademia, Venise) pour le genre mythologique ; Vêpres siciliennes (deux versions : 1822, collection particulière ; 1846, Galerie nationale d’art moderne, Rome), les Proscrits de Parga (1831, pinacothèque Tosio Martinengo, Brescia) et Crociati assetati nei pressi di Gerusalemme (« les croisés assoiffés près de Jérusalem », 1836-1850, Palais royal, Turin) pour le genre historique ; Alessandro Manzoni (1841, pinacothèque de Brera, Milan), Portait de Mathilde Juva Branca (1851, Galerie d’art moderne, Milan) et Autoportrait (v.

1881, collection de l’Académie Tadini, Lovere) pour le portrait.

Ce dernier genre, où l’on devine en partie la leçon de Jean Auguste Dominique Ingres, se caractérise par l’absence de second plan et par la force expressive du visage. 4 MATURITÉ DE LA « MÉDITATION » Hayez, le Baiser Francesco Hayez, le Baiser, 1859.

Huile sur toile.

Pinacothèque de Brera, Milan.Scala/Art Resource, NY Réalisée à partir de 1842, la série de tableaux sur le thème de la méditation (ou de la mélancolie), qui culmine avec la Méditation de 1851 (Galerie municipale d’art moderne, Vérone), marque un tournant dans son œuvre.

Le peintre s’engage ici dans une voie plus intimiste et moderne, où l’attitude pensive et triste de la figure féminine, puisée dans la tradition picturale de la femme souffrant d’un chagrin d’amour, se charge de valeurs existentielles. En 1859, Francesco Hayez réalise la version la plus célèbre du poignant Baiser (pinacothèque de Brera) qui, par la richesse et le flou chromatiques ainsi que les effets de lumière, doit beaucoup aux peintres du XVIe siècle d’origine vénitienne, de Titien à Girolamo Savoldo.

Son chef d’œuvre de maturité, Vaso di fiori deposto da una donna sulla finestra dell’harem (1881, pinacothèque de Brera), est d’un grand intérêt pour sa référence à l’exotisme. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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