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Haouatmeh (Nayef)

Publié le 17/01/2022

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Né en 1935, Nayef Haouatmeh est issu d'une famille chrétienne de Salt. D'origine bédouine, il fait des études secondaires en Jordanie, adhère au Mouvement des nationalistes arabes (MNA) à l'âge de dix-huit ans et s'inscrit à l'Université arabe de Beyrouth, où il prépare une licence de philosophie. Condamné à mort par les autorités de Jordanie après les graves troubles qui ...

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Il part pour Aden, où, avec l'alle gauche du Front national de libération du Sud-Yémen, il lutte pour imposer un programme radical dont Il est l'auteur.

L'adoption des thèses de Haouatmeh (développées dans son livre " Crise de la Révolution au Sud-Yémen ") par le Congrès du FNL, en avril 1968, provoque une violente réaction de la droite, qui s'empare du pouvoir avec l'aide de l'armée.

Haouatmeh quitte alors Aden et rentre à Beyrouth, où il reJoint le FPLP.

5 De retour en Jordanie, Nayef Haouatmeh dirige une opposition " marxiste-léniniste révolutionnaire " au sein du FPLP, provoquant la scission qui donne naissance, en février 1969, au FPDLP.

Continuant la critique de la " petite bourgeoisie ,.

palestinienne et arabe, Il appelle les patriotes palestiniens à rallier ouvertement le marxisme et à s'armer d'une Idéologie prolétarienne.

Le FPDLP fait aussi campagne, pendant l'année 1970, en faveur de la formation de " conseils populaires démo­ cratiquement élus ...

Haouatmeh est alors membre du CURP (Commandement unifié de la résistance palesti­ nienne), formé en février 1970.

A partir de juin de la même année, Il fait partie du secrétariat qui dirige le Comité central de I'OLP.

En déclenchant son offensive contre les commandos, le gouvernement d'Amman met à prix la tête d'Haouatmeh.

Celui-ci échappe de justesse à la mort lors d'une attaque jordanienne.

Une partie des révolutionnaires arabes jugent Haouatmeh respon­ sable de la capitulation de la résistance, et lui repro­ chent de l'avoir provoquée avant de se compromettre avec ceux qu'il n'avait cessé de critiquer.

Ils ne lui par­ donnent pas surtout d'avoir souhaité, dans une inter­ view de mars 1974, " l'ouverture d'un dialogue démocra­ tique avec les éléments progressistes de la gauche israé­ lienne .... »

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