Gurdjieff (Georges)

« pendant des années et resteront, même quand ils l'auront quitté, ses meilleurs disciples.

A la révolution d'Octobre, il fuit devant l'avance des armées rouges, suivi par une cour de fidèles pour qui il organise des séances d'exer­ cices psychiques et chorégraphiques.

On le retrouve, tou­ jours entouré, à Istanbul, à Berlin, à Paris où repren­ nent les danses • orientales ...

4 A Fontainebleau, il fonde un " prieuré ..

dans une vaste propriété achetée à Mme Laborie, la veuve du défenseur de Dreyfus.

Les disciples affluent, en majorité russes et britanniques.

Gurdjieff tantôt les malmène et les oblige à une existence ascétique, tantôt les convie chez lui à des activités qui le sont beaucoup moin~.

et où l'alcool coule généreusement.

A tous il dispense, avec une éloquence intarissable, son enseignement initiatique.

La romancière Katherlne Mansfield viendra mourir là en 1923.

Avec ses groupes, Gurdjieff donne des représenta­ tions artistiques à Paris, à Londres, aux États-Unis, en Allemagne.

En 1933, il vend le prieuré, et pendant la seconde guerre mondiale s'installe à Paris, où il demeu­ rera jusqu 'à sa fin.

5 Telle qu'elle apparait dans ses propres livres (« Ren· contres avec des hommes remarquables "• « Récita de Belzébuth à son petlt·flls ») et dans les ouvrages que lui ont consacré Ouspensky et Pauwels, la doctrine de Gurdjieff propose à l'homme de détruire en lui toutes les habitudes héritées du passé, et, par une série d'exer­ cices psychologiques et par l'auto-observation, de s'en­ gager dans la quàtrlème vole, appelée aussi celle de l 'homme rusé.

De nombreux groupes fondés par Gurdjieff poursuivent aujourd'hui leurs activités et ses idées sem­ blent avoir pénétré dans l'underground.. »