Guillaume Apollinaire
Publié le 10/11/2012
Extrait du document


«
comte français.
Il tomba amoureux de la gouvernante anglaise de ses enfants, Annie Playden, qui refusa ses
avances.
C'était alors la période « rhénane » dont ses recueils portent la trace (La Lorelei, Schinderhannes).
De
retour à Paris en août 1902, il garda le contact avec Annie et se rendit auprès d'elle à deux reprises.
Mais
en 1905, elle partit pour l'Amérique.
Le poète célébra la douleur de l'éconduit dans des poèmes Annie et La
Chanson du Mal-Aimé.
Entre 1902 et 1907, il travailla pour divers organismes boursiers et commença à publier contes et poèmes dans
des revues.
En 1907, il rencontra l'artiste peintre Marie Laurencin, avec qui il entretint une relation chaotique et
orageuse.
À cette même époque il décida de vivre de sa plume.
Il se lia d'amitié avec Pablo Picasso, Paul
Gordeaux, André Derain, Edmond-Marie Poullain, Maurice de Vlaminck et le Douanier Rousseau, se fit un nom
de poète, de journaliste, de conférencier et de critique d'art.
En septembre 1911, accusé de complicité de vol
parce qu'une de ses relations avait dérobé des statuettes au Louvre, il fut emprisonné durant une semaine à
la prison de la Santé ; cette expérience le marqua.
En 1913, il publie Alcools, somme de son travail poétique
depuis 1898.
Il tenta de s'engager dans l'armée française en août 1914, mais le conseil de révision ajourna sa demande car il
n'était pas de nationalité française.
Sa seconde demande en décembre 1914 fut acceptée, ce qui initia sa
procédure de naturalisation.
Peu avant de s'engager, il tomba amoureux de Louise de Coligny-Châtillon,
rencontrée à Nice en septembre 1914, qu'il surnomma Lou.
Elle était divorcée et menait une vie très libre.
Guillaume Apollinaire s'éprit d'elle et la courtisa.
Elle finit par accepter ses avances mais ne lui dissimula pas
son attachement pour un homme qu'elle surnommait Toutou.
Rapidement, Guillaume dut partir au front.
Une
correspondance naquit de leur relation.
Sa déclaration d'amour, dans une lettre datée du 28 septembre 1914, commençait en ces termes : « Vous ayant
dit ce matin que je vous aimais, ma voisine d'hier soir, j'éprouve maintenant moins de gêne à vous l'écrire.
Je
l'avais déjà senti dès ce déjeuner dans le vieux Nice où vos grands et beaux yeux de biche m'avaient tant
troublé que je m'en étais allé aussi tôt que possible afin d'éviter le vertige qu'ils me donnaient. »
Mais la jeune femme ne l'aimera jamais, du moins comme il l'aurait voulu ; ils rompirent en mars 1915 en se
promettant de rester amis.
Le 2 janvier 1915, il fit la connaissance de Madeleine Pagès dans un train.
Il partit.
»
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