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Grégoire Ier le Grand

Publié le 17/03/2012

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vers 540-604

En l'an 590, l'Italie était dominée par les Lombards, peuple barbare. L'empire romain était établi dans la lointaine Constantinople, et la souveraineté de l'Eglise elle-même était menacée par les patriarches de Constantinople, d'Alexandrie et d'Antioche. Un besoin certain d'un pape jort se faisait sentir. Grégoire 1er sembla être ce pape. Dans tout le monde connu d'alors, des gouvernements tombaient, mais, à la tête de l'Eglise de Rome, se trouvait un pape dont le courage, la clairvoyance, la piété et le zèle à remplir sa mission lui avaient valu le nom d'architecte de la papauté du moyen âge.

« pour convertir les Barbares et leur apporter la civilisation.

Il noua des relations d'amitié avec Théodoline, l'épouse chrétienne d'Agi­ lulf.

Après la mort de Grégoire, Adaloald, fils d' Agilulf, se convertit au christianisme .

Grégoire avait envoyé un groupe de mission­ naires en Angleterre, sous la direction de saint Augustin , pour recruter des prosélytes.

Ainsi l'Angleterre se trouva · sous l'influence de Rome, cependant que se_préparait en Eu- A gauche: Diptyque de saint Gré­ goire le Grand .

JI se décrivit lui­ même comme "le serviteur des serviteurs de Dieu" .

Ce titre est toujours utilisé par les papes ac­ tuels.

Un de ses titres de gloire est la transformation de la messe, qui donna naissance aux fameux chants grégoriens .

Les catholi­ ques considèrent Grégoire comme un docteur de l'Eglise, depuis le VIlle siècle.

Ci-dessous: Bas-relief de marbre du sculpteur italien Luigi da Mita­ no (XVe siècle), représentant des scènes de la vie de saint Grégoire le Grand, qui fut peut-être le pape le plus important de l'Eglise ca­ tholique.

rope occidentale ce qui semblait désormais inéluctable: un schisme entre l'Eglise byzan­ tine (l'Eglise orthodoxe grecque) et l'Eglise de Rome.

Dans le même temps, Grégoire ac­ corda tous ses soins à la propagation des communautés monastiques.

Sa plus grande oeuvre fut de centraliser à Ro­ me le gouvernement de l'Eglise.

Il exigea le droit de contrôle le plus absolu, à une époque où beaucoup d'évêques contestaient son au­ torité.

"Tout évêque doit justification, lorsqu'une faute a été commise, au siège apostolique" (donc au pape).

Il n'hésita pas à démettre les opposants de leurs fonctions et à redresser les abus dans les couvents.

Son oeuvre principale reste la Regula Pastoralis, dans laquelle sont décrites, sans aucune am­ biguïté, les tâches d'un évêque.

Quelques années après son élection au siège pontifical, Grégoire écrivit: "Partout règne le combat, partout nous entendons soupirer.

Des villes sont détruites, des forteresses sont anéanties, des régions sont dépeuplées, la ter­ re est abandonnée à son sort.

..

; regardez ce qui est advenu de Rome, qui fut la souverai­ ne du monde." Un homme moins vaillant se serait laissé aller au pessimisme.

Mais Grégoire, qui est recon­ nu dans l'Eglise comme "le pape du peu­ ple", a prévu un programme pratique pour ses successeurs et la continuation de son oeu­ vre.. »

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