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Gengis Khan

Publié le 17/01/2022

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vers 1167-1227

Le conquérant mongol Temudjin prit le titre de Gengis Khan, ce qui pourrait se traduire par "souverain universel". Il fut à deux doigts de réussir ce rêve ambitieux. Jusqu'à sa mort, il gouverna un empire asiatique qui s'étendait de Pékin à Samarcande. Ses successeurs, poursuivant son oeuvre, déplacèrent les frontières de la puissance mongole, à l'est, jusqu'à la mer de Chine et, à l'ouest, jusqu'aux frontières de la Suède, de la Pologne, de la Hongrie et de l'empire byzantin. La Pax mongolica fit de l'Asie un territoire sans danger pour les voyageurs et les commerçants, pendant un siècle entier. Le chemin était ouvert pour les premiers contacts encore timides entre l'Europe et la Chine. Gengis Khan était le fils du chef d'une tribu de Mongols nomades. Après de nombreuses batailles sanglantes, ....

« l'ouest jusqu'aux monts Pamir et la rivière Oxus.

Il conquit le royaume de Khara-Khitai et ensuite le sultanat Khârezm sur les côtes de la mer Caspienne.

Ses armées remportèrent des victoires en Géorgie, en Crimée et en Ukraine.

Les grandes capitales culturelles islamiques de Boukhara et de Samarcande de.vi~n.t des villes de province de son empi­ re.

A cinq mille kilomètres à l'est, la Mand­ chourie et la Corée avaient été annexées.

Le conquérant mourut à soixante-huit ans lors d'une expédition contre le Tangout.

Il avait, de son vivant, partagé le royaume entr~ qua­ tre de ses fils.

Le succès des armées mongoles, sur d'aussi grandes étendues et en si peu de temps, est un des mystères de l'histoire.

La population mongole entière d'à peu près un million d'hommes ne dépassait guère celle de la ville chinoise de Hangchow.

L'application systé­ matique du meurtre collectif et de la terreur est sans doute une des raisons pour lesquelles les opposants n'osaient pas se rebeller.

Plus importante encore était l'incroyable mobilité et l'esprit de coopération à l'intérieur de l'ar­ mée de Gengis Khan.

Les Mongols s'arrangè­ rent toujours pour être en possession de ren­ seignements fiables quant à la p~sition mili- Ci-dessus: L'étendue immense de l'empire mongol à la fin du XIIIe siè cle .

A gauche: Ce guerrier mongol porte un casque d'or, recouvert de fourrure, et un manteau à mo­ tifs chinois, maintenu par une élé­ gante ceinture .

Il est en train de natter la queue de son cheval.

Ci-dessous: L'enterrement de Gengis Khan.

Il mourut durant une campagne contre l'Etat voisin de Tangout.

taire, politique et économtque de leurs enne­ mis, avant de se lancer à l'attaque.

Pour les peuples défaits, le nom de Gengis Khan signifiait cruauté, mais son peuple l'honorait comme un seigneur juste et sage.

Dans son Yasa, ou code judiciaire, tous les usages traditionnels et les lois nouvelles ainsi que des préceptes moraux étaient consignés.

Durant sa carrière fulgurante de conquérant, il réunit les peuples turcs et mongols d'Asie et, de simple chef de tribu, il devint le souve­ rain d'un immense empire.. »

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