Frei (Eduardo)

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des mines de cuivre, richesse essentielle du pays.

Mais au lieu de nationaliser les deux compagnies américaines qui contrôlent la production, il se contente d'assurer une part maJoritaire à l'!atat dans leur exploi­ tation.

5 L'essentiel de l'expérience démocrate-chrétienne au Chili résldtt dans le proJet de réforme agraire, conçu autour du slogan : " Pas de terre sans hommes et pas d'hommes sans terre.

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Afin de meHre un terme au féo­ dallame qui régnait encore dans les campagnes et empêchait une mise en valeur rationnelle des sols, Frei s'est efforcé de redistribuer les terres mal réparties (2 800 propriétaires détenteurs à eux seuls de 75 p.

100 de la surface cuftivable).

Ce projet heurtait les intérêts de la classe dominante et provoqua de violentes contro­ verses jusque dans les rangs démocrate-chrétiens.

Frei réussit à lè faire appliquer en partie.

6 En s'attaquant à la fois à l'extréme gauche et à la droite,.

Frei entendait donner un exemple à toute l'Amé­ rique latine.

Mais, en 1970, il ne maitrise plus un mou­ vement populaire qu'il a lui-même déclenché, et dont Atlende recueille les fruits : occupations de terres par les paysans, soulèvements des bidonvilles.

Incapable de satisfaire les revendications des masses, la Démocratie chrétienne perd sa base électorale et n'obtient en 1970 que 27,8 p.

100 des voix.

Frei se convertit en opposant systématique de l'Unité populaire et contribue indirecte­ ment à la chute d'Allende.

Le coup d'État militaire l'épargne, bien que la Junte ait suspendu tous les partis.

La Démocratie cbrétienne, discréditée par son attitude amblgui à l'égard de Pinochet, critique durement ce dernier dès 1975 .

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Voir aussi : Allende (S.).

Chili, Junte, Unité populaire.. »