Frédéric Cailliaud, archéologue et découvreur
Publié le 13/10/2013
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Frédéric Cailliaud est un pionnier de la re¬cherche archéologique égyptienne. Entre 1815 et 1822, il effectue plu-sieurs voyages d'explo-ration, découvre le site de la ville nubienne de Méroé, s'aventure dans les oasis du désert de l'ouest, est l'un des pre-miers à fouiller sérieu-sement les ruines de Thèbes. A son retour, il publie deux gros vo-lumes à propos de son « Voyage à Méroé «, avant de s'intéresser à la minéralogie et de de-venir un expert réputé en conchyliologie.
«
bijoux chez son père, il ac
quiert une dextérité manuelle
qui lui sera fort utile plus
tard.
A vingt-deux ans, il se
rend à Paris, où il suit les
cours du Muséum d'Histoire
naturelle, puis, pour parfaire
son éducation, part travailler
dans des ateliers de taille de
pierres précieuses en
Belgi
que et en Italie, notamment
en Sicile, l'un des hauts lieux
de cet art.
De l'Italie à l'Égypte
L
à survient l'événement
qui va bouleverser sa vie.
Le 6 octobre 1815, Joachim
Murat, qui a dû céder son
royaume de
Naples à Ferdi
nand
IV, roi des Deux-Siciles,
vient de débarquer au Pizza
pour reprendre son bien.
L'ancien compagnon de Na
poléon est arrêté, jugé som
mairement et fusillé le 13 oc
tobre de la même année.
Obligé de fuir l'hostilité à
l'égard des Français, le jeune
Frédéric Cailliaud gagne en
hâte
les côtes de Grèce avant
de rejoindre
Constantinople,
où son savoir-faire est aussi
tôt apprécié puisqu'il trouve
rapidement un emploi à la
cour du Sultan, où il sertit de
pierres précieuses des sabres
et autres objets de valeur.
Mais il ne reste pas très long
temps dans la grande métro
pole ottomane et, via l'Asie
Mineure, se rend en Égypte,
où
il fait la connaissance du
puissant
consul de France
Drovetti, amateur d'objets
d'art et grand collectionneur,
à la limite du pillage institu
tionnel.
Le jeune naturaliste,
amateur d'art lui aussi, finit
par gagner la confiance de
Drovetti, qui
l'entraîne à sa
suite en Nubie, une région
alors pratiquement inconnue.
En novembre 1816, Cailliaud,
subjugué par la grandeur de
l'antique civilisation pharao
nique,
part pour le désert
oriental, chargé par Méhé
met Ali de reconnaître les mi
nes d'émeraudes du mont
Zabarah, situé à quelques di
zaines de
kilomètres au nord
du port antique de Bérénice,
sur
la mer Rouge.
Sa mission
accomplie, il rejoint Coptos
par
l'ancienne piste qui relie
cette dernière cité à Béréni
ce.
Un an et demi plus tard,
au cours de
l'été 1818, il re
tourne dans le désert occi
dental et atteint l'oasis de
Kharga.
La seconde mission
D
ès son retour sur le sol
français, il comprend que
sa notoriété l'a précédé puis
que, en 1819, une mission
of
ficielle lui est confiée .
Cette
fois,
il s'adjoint la présence.
»
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