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Foucauld, Charles, Eugène,vicomte, puis Père de

Publié le 17/01/2022

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foucauld

Né à Strasbourg, mort à Tamanrasset (1858-1916). Destiné d'abord à l'armée, Charles de Foucauld était en Algérie, en 1881, lors de l'insurrecticin. Conquis par l'Afrique du Nord, il entreprit des voyages d'explbration au Maroc, d'où sortirent plusieurs publications scientifiques en 1883- 1884. Converti en 1886 par l'abbé Huvefin, il entre à la Trappe en 1890, reçoit en 1901 l'ordination sacerdotale. C'est en 1905 qu'il s'installe au Sahara, à Tamanrasset, où il entreprend une oeuvre humaine considérable. Il y est assassiné, en pleine guerre, par des pillards du désert.

foucauld

« dix-huit mois, à Alger, il prépare son expédition, apprend l'arabe, l'hébreu et, aidé par Mac­ Carthy, conservateur de la bibliothèque d'Alger, étudie la géographie et l'astronomie.

Puis, convaincu que seule l'aide des communautés juives marocaines peut le faire réussir, il part cP Alger le 10juin 1883 sous le nom de rabbin Yousef Aleman, accompagné de Mardochée, un vrai rabbin.

En quittant l'Algérie, il joue son rôle de rabbin aveè un tel naturel que, dans un poste, ses anciens camarades ne le reconnaissent pas.

Il parcourt le Maroc en tous sens pendant onze mois, menant la vie des juifs indigènes, se cachant pour faire des levers topographiques, des observations astro­ nomiques et pour prendre des notes.

Il va jusqu'à Mogador et, le 23 mai 1884, il est de retour en Algérie.

Sa« Reconnaissance au Maroc» lui vaut la médaille d'or de la Société de Géographie de Paris.

En 1885 et 1886, Charles de Foucauld, qui se sent de plus en plus attiré par le désert et les populations qui y vivent, visite tous les confins sahariens, du Sud-Oranais à Gabès en Tunisie.

Ses contacts avec le judaïsme et surtout avec l'Islam produisent en lui un profond boule­ versement.

Il est frappé par l'intensité de la foi musulmane, par l'abseqce totale de respect humain chez les fidèles qui, en quelque lieu qu'ils se trouvent, se prosternent à l'appel de la prière.

Pen­ dant toute sa fréquentation du monde musulman il a senti vivre une foi ardente, et si, au cours de ses séjours à Alger, il mène une vie encore assez mouveme~tée, il n'en est pas moins très sérieu­ sement troublé.

Installé à Paris pour la mise au net de ses notes d'exploration, il fréquente le monde savant et en même temps il revise l'opinion qu'il s'était faite de la religion en classe de philosophie.

Sa famille le met en relation avec l'abbé Huvelin à qui il se confesse en octobre 1886.

La vie de Charles de Foucauld change radicalement à partir de cette confession.

Il écrira par la suite à son ami Henry de Castries : « Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais pas faire autrement que de ne vivre que pour lui; ma vocation religieuse date de la même heure que ma foi.

Dieu est si grand ...

Je désirais me faire religieux, ne vivre que pour Dieu, et faire ce qui était le plus parfait, quoi que ce fût.

Mon confesseur me fit attendre trois ans.>> Après un pèlerinage en Terre Sainte en 1888, il fait une série de retraites dans des ordres religieux différents et entre le 26 janvier 1890 à l'abbaye cistercienne de Notre-Dame des Neiges dans l'Ardèche, où il devient le frère Marie-Albéric.

Il quitte Notre-Dame des Neiges, qu'il trouve trop confortable, pour l'ahbaye d'Akbès en Syrie, dont il avait remarqué la très grande pauvreté lors de son voyage en 1888.

Le frère Marie-Albéric prononce ses vœux simples le 2 février 1892, il est engagé pour cinq ans.

Mais des adoucissements à la vie monastique ayant été établis par le Chapitre Général de l'Ordre, il subit une crise morale, trouvant ces adoucissements contraires à ses désirs de pénitence.

Des études de théologie à Rome lui sont imposées par ses supérieurs et en 1897, il est autorisé à quitter la Trappe.

Sous le nom de frère Charles de Jésus ..

il devient domestique d'un couvent de Clarisses à Nazareth, recherchant la dernière place, la soli­ tude, l'abaissement, les travaux les plus humbles pour se rapprocher au maximum de la vie du Christ.

L'abbesse des Clarisses de Jérusalem le persuade de ne pas refuser le sacerdoce et il est ordonné prêtre le 9 juin 1901 à Notre-Dame des Neiges.

Le père de Foucauld, Charles de Jésus, décide alors, avec l'autorisation de ses supérieurs ecclésiastiques et l'agrément des autorités civiles et militaires d'Algérie, de s'installer dans une oasis au nord du Sahara, tout près du Maroc, à Beni-Abbès.

Et la première Fraternité du Sacré-Cœur est créée à Beni-Abbès en octobre 1901.

Le père de Foucauld y vit dans la pauvreté la plus complète, passant son temps entre la prière et la péni­ tence, et les indigènes avec qui il partage le peu qu'il possède.

Et tous le vénèrent et l'aiment.

En 1905, le commandant Laperrine, qui a déjà précédemment emmené le père de Foucauld dans un voyage au cœur du Sahara, lui propose de s'établir au Hoggar.

En juin le père s'installe à Tamanrasset dont il fera son ermitage préféré.

Son activité et son amour des populations sahariennes l'amènent à fonder la Fraternité d'In Salah et, en.

1910, l' Asekrem en plein massif montagneux où les Touareg menaient leurs troupeaux pendant l'été.

A la déclaration de guerre en 1914, il manifeste le désir de servir sur le front de France.

Laperrine, qui connaît son influence sur les Touareg, lui demande de rester au Hoggar pour y maintenir une présence française.

L'agitation sénoussiste qui commence en 1915 en Tripolitaine. »

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