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ÉPICURE: atomisme et bonheur

Publié le 08/11/2013

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(341-270 AV. J.-C.)
Né de colons athéniens installés à Samos, Épicure se consacre très
jeune à la philosophie. Il aurait assisté aux cours de Xénocrate à
l'Académie, avant de fonder sa propre école, le Jardin (307 av. J.-C.).

« •La mat ière et l'esprit {fiche 17) •Le bonheur {fiche 23) • Platon {fiche 24) • Hobbes {fiche 29) 1 À RETENIR •Les corps sont composés d'atomes qui s'entrechoquent • La vie bonne consiste à se contenter de peu •Les dieux sont indifférents à notre sort ~MMM A.

Comment se dé fini t le cliname n? B.

Faut- il, selon Épicur e, poursu ivre t o u s les plais irs ? C.

De quo i fau t- il se rendre maître pour vivre a vec plais i r? Corrigés p.

121.

66 • L:obstacle véritable d'une vie vécue avec plaisir n 'est donc pas la douleur en tant que telle, mais bien ce qui est à sa source, à savoir le manque ou le désir.

La vie avec plaisir suppose une maîtrise des désirs .

Nous devons apprendre à les connaître, juger s'ils sont naturels * !comme nos besoins élémentaires] ou s'ils sont vains !comme le désir de gloire].

Croire que nous manquons de ce que nous n'avons pas nous fait souffrir irrémédiablement.

Il ne s'agit donc pas de vivre de peu, mais de se contenter du peu que l'on a.

3.

La crainte: le pire des maux ~ La mort • La crainte de la mort, voilà le trouble de l'âme qui agite les hommes.

Or, c'est encore parce que nous jugeons mal des choses que nous craignons la mort.

La formule d'Épicure consiste à montrer que la mort ne nous conce rne pas , que Lorsqu'elle survient nous ne sommes plus, et que nous sommes là où elle n 'est pas.

La philosophie nous enjoint à nous soucier de notre vie, et non de ce qui n'est rien pour nous.

Les dieu •La crainte de la mort s'accompagne toujours de la crainte des dieux.

Nous sommes animés d'une superstition ridicule et d'un désir de survie déplacé.

En mauvais physiciens, nous oublions que la mort ne fait que libérer les atomes qui composaient notre être•.

La survie n' a, de ce point de vue, aucun sens.

Quant à notre sentiment religieux, il ne vaut guère mieux si l'on ne voit pas que les dieux sont, quant à eux, bienheureux, en d'autres lieux, et indifférents à notre sort .. »

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