El-Hadjar

« la décennie, à 410 000 tonnes d'acier par an à partir des 450 000 tonnes de fonte.

Le laminoir à chaud a été cons­ truit par l'Italie.

Sa capacité de production est de l'ordre de 1 ,5 million de tonnes.

4 La tuberie spirale, construite par l'Allemagne fédé­ rale, est destinée à transformer les bobines d'acier en tubes.

C'est le plus grand atelier du monde de fabri­ cation de tubes soudés de gros diamètres.

Son principal client est la Sonatrach (pour les oléoducs et les gazo­ ducs).

Les bobines d'acier de haute qualité sont importées du Japon, de l'Allemagne fédérale et des États-Unis.

Un laminoir à froid a été mis en service en 1973, de même qu'une importante tuberie à soudure, d'une capacité de production de 85 000 tonnes.

L'ob­ jectif du complexe d'EI-Hadjar est de produire, en 1976, 2 millions de tonnes d'aciers laminés par an, soit quatre fois plus que prévu à l'origine.

5 Le complexe sidérurgique intégré d'EI-Hadjar, qui emploie quelque 8 500 personnes, est, selon le président Boumedienne, " la clef de voOte du type de dévelop­ pement que nous avons choisi et non pas une simple unité Industrielle venue s'ajouter à d'autres "· Deuxième investisseur après la Sonatrach, la SNS place EI-Hadjar au centre de tous ses projets, qui ont démarré avec le plan quadriennal algérien (197Q-1973), axé sur l'industrie lourde.

Il est vrai que le nouveau plan quadriennal (1974- 1977) se préoccupe davantage de l'agriculture, qui a souffert de l'absolue priorité industrielle.

Obligé d'impor­ ter à grands frais des biens alimentaires, le gouvernement algérien entend augmenter, au cours de cette période, la production de céréales de 20 % et la production maraT­ chère de 56%.

L'accroissement du niveau de vie est fixé à 7,6 .% par an et par habitant.. »