Duquesnoy, famille - biographie du peintre.
Publié le 16/05/2013
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Duquesnoy (François), Putto au dauphin
François Duquesnoy, Putto au dauphin, XVII e siècle.
Statuette en ivoire.
Musée de la famille d'Este, Modène (Italie).Arte & Immagini srl/Corbis
Fils de Jérôme l’Ancien, François Duquesnoy, dit Il Fiammingo (1597-1643), apprend le métier de sculpteur auprès de son père.
Grâce à un traitement alloué par l’archiduc Albert, sur la recommandation de Pierre Paul Rubens, dont il est l’ami,
François part en Italie en 1618, et s’y installe.
Ses premières œuvres importantes datent de 1626, époque à laquelle il rencontre Nicolas Poussin.
Il réalise un charmant bas-relief, la Bacchanale d’enfants (galerie Doria-Pamphilj, Rome) ainsi que
l’Amour divin terrassant l’amour profane (galerie Doria-Pamphilj), nés de l’enthousiasme des deux amis.
Son art de rendre les charmes enfantins fonde sa réputation de « fattore de putti ».
Par ailleurs, il exécute plusieurs sculptures monumentales qui en font l’un des grands sculpteurs du XVII e siècle.
En 1629, il réalise une statue de Sainte-Suzanne (marbre blanc ; Santa Maria di Loreto, Rome) dont la facture à la vérité et la sensibilité
toutes baroques s’allie à une inspiration antique.
Le succès qu’il connaît alors amène le pape Urbain VIII à lui commander une statue de Saint-André (marbre, 1628-1640 ; basilique Saint-Pierre, Rome) dont le style s’harmonise aux œuvres du Bernin.
Cette sculpture, chef d’œuvre d’équilibre classique et de monumentalité, établit sa réputation à travers l’Europe.
Parmi son importante production d’œuvres de petites tailles, on compte notamment le relief Concert d’anges (marbre, 1641 ; église des Saints-Apôtres, Naples), trois putti de bronze (Mercure, Hercule et Apollon) créés pour la Galleria giustiniana à
Rome, dont les attitudes et la composition rappellent certains Christ sculptés, comme le Christ à la colonne et le Christ de la Flagellation que nous connaissons encore aujourd’hui par différentes répliques.
Nommé sculpteur du roi par le cardinal de
Richelieu, il meurt, en chemin pour la France.
4 JÉRÔME DUQUESNOY LE JEUNE
Élève de son père Jérôme l’Ancien, Jérôme Duquesnoy, dit le Jeune (1602-1654), voyage à Rome (1622), Madrid et Florence.
On le retrouve en 1641 à Rome, auprès de son frère François.
C’est alors qu’il découvre les chefs-d’œuvre de celui-ci, et
qu’il subit son influence.
De retour à Bruxelles, Jérôme le Jeune reçoit la commande de quatre statues d’apôtres (Saint Thomas, Saint Matthias, Saint Paul, Saint Barthélemy) pour la grande nef de la cathédrale Saint-Michel à Bruxelles.
Des statues à
la calme puissance et à la grande monumentalité font du sculpteur le digne héritier de son frère.
Il maintient ce style jusqu’à sa dernière œuvre, le Mausolée d’Antoine Triest (1654, Saint-Bavon, Gand).
Pour l’église de Notre-Dame du Sablon à
Bruxelles, il réalise une statue de Sainte Ursule (1651).
On lui attribue aussi de nombreux crucifix en ivoire et des petits bronzes.
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