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Destins croisés Simone Weil & Franz Fanon

Publié le 24/05/2022

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« Simone Weil&Franz Fanon destins croisés.

BC/ le 21/02/2021 Deux personnages hors du commun de ceux qu’on appelle « Les bienfaiteurs de l’humanité » Si leurs dates de naissances sont éloignées leur combat et engagement courageux se croiseront au cours de la guerre 39/45 pour l’un et l’autre pas jusqu’au bout pou SW.

Ils lancent tous deux le défi de : La liberté et du courage.

Le combat d’une vie consciente et la question fondamentale : « ma vie quel sens a-t-elle ? » La question concerne la relation de chacun en tant qu’individu avec la vérité et en tant qu’être social, homme ou femme sur terre avec l’existence.

Répondre à cette question ou manquer de le faire fait toute la différence entre vivre ou végéter. Frantz Fanon, né à Fort-de-France en Martinique le 20 juillet 1925, est le cinquième enfant d’une famille métissée (afro-caribéenne) de huit enfants.

Il reçoit son instruction au lycée Victor-Schœlcher de Fort-de-France, où Aimé Césaire enseigne à l’époque. Simone Adolphine Weil est une philosophe humaniste, née à Paris le 3 février1909 .Née dans une famille alsacienne d'origine juive et agnostique, du côté paternel, installée à Paris depuis plusieurs générations.

Sa mère, Salomea Reinherz, est née à Rostov-sur-le-Don et élevée en Belgique.

La famille Weil habite alors au 19, boulevard de Strasbourg à Paris.

Simone Weil a trois ans de moins que son frère, le mathématicien André Weil. Sans élaborer de système nouveau, elle souhaite faire de la philosophie une manière de vivre, non pour acquérir des connaissances, mais pour être dans la vérité, une personne que son engagement farouche rend étrange, provocatrice, gênante et à la fois protagoniste.

De celle qui vous interpelle, qui vous oblige à penser.

Elle fascinait, ne laissait pas de répit et fatiguait par d’interminables discussion, d’une intelligence qui la rendait étrangère aux autres. FF En 1943, a 17 ans il s'engage dans l'Armée française de la Libération après le ralliement des Antilles françaises au général de Gaulle.

Il explique ce choix par le fait que « chaque fois que la liberté et la dignité de l’homme sont en question, nous sommes tous concernés, Blancs, Noirs ou Jaunes ».

Combattant sous les ordres du général de Lattre de Tassigny, il est blessé dans les Vosges.

Parti se battre pour un idéal, il est confronté à « la discrimination ethnique, à des nationalismes au petit pied ».

Toujours membre de l'armée française, il est ensuite envoyé quelques semaines en Algérie, qui sont pour lui l'occasion d'observer la structure de la société coloniale qu'il conçoit comme « pyramidale » (colons riches, petits-blancs, juifs, indigènes évolués, masse du peuple) et intrinsèquement raciste.

De retour en Martinique, où il passe le baccalauréat, il s'engage avec son frère Joby dans le soutien à la candidature d'Aimé Césaire qui se présente pour le Parti communiste français aux élections législatives d'octobre 1945.

Ayant reçu une citation par le général Salan, il obtient une bourse d'enseignement supérieur au titre d'ancien combattant, ce qui lui permet de faire des études de médecine en France métropolitaine, tout en suivant des leçons de philosophie et de psychologie à l'université de Lyon. Donc chacun d’eux dès le plus jeune âge sont dans le droit fil d’une recherche de la vérité et de ce que Saint Exupéry prônait « C’est sentir en posant sa pierre qu’on contribue à bâtir le monde » Et aussi de travailler sur eux même à l’écoute des autres de leur souffrance à la recherche d’un idéal inaccessible :la sagesse de l’accomplissement, avec la volonté farouche de ne pas rester à l’état de concept. SW Son père, Bernard Weil, est chirurgien-militaire.

Il est mobilisé au sein du Service de santé, lors de la Première Guerre mondiale, et sa famille suit ses différentes. »

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