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Denis Diderot

Publié le 28/02/2012

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diderot

 

Fils d'un coutelier, Diderot suivit une brillante scolarité au collège des jésuites de sa ville natale de Langres avant d'étudier à Paris à partir de 1729. Maître ès arts en 1732, il mena quelque temps une vie décousue, sans but précis, écrivit des sermons pour les missionnaires, enseigna et fréquenta les cafés littéraires parisiens où il rencontra Rousseau. En 1745, l'éditeur André Breton lui demanda de travailler à la traduction de la Cyclopaedia de Chambers, tâche entreprise en collaboration avec le mathématicien Le Rond d'Alembert. L'Encyclopédie  fut achevée en 1772, œuvre sous-tendue par la philosophie rationaliste qui se révéla, par son envergure bien supérieure à l'original, être une plate-forme essentielle à la pensée fondamentale. Privé de revenus réguliers, il bénéficia de la générosité de Catherine II de Russie qui lui acheta en 1765 sa bibliothèque dont elle lui laissa la jouissance à vie, et lui offrit une rente mensuelle. Il publia peu durant sa carrière, la plupart de ses manuscrits ne sortant guère du cercle de ses amis et du groupe restreint associé à l'édition de la revue privée Correspondance littéraire. Il explicita dans ses essais philosophiques la doctrine matérialiste, annonçant par des ouvrages comme Éléments de physiologie  la théorie évolutionniste de Darwin. Diderot contribua également à l'enrichissement de la littérature française, par ses romans, nouvelles, pièces de théâtre et articles critiques. Il mourut en 1784 d'un infarctus du myocarde.      

 

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« Denis Diderot L'homme a tout faire C'est a Langres, aux confms champe- nois et bourguignons, que nait Denis Diderot, le plus brillant polygraphe du XVIIIe gide. Apres de bonnes etudes dans sa ville natale, il va poursuivre sa formation a Paris.

Il y mine d'abord une vie insta- ble; esprit curieux, tres jaloux de son independance, boheme, it touche a tout, s'initiant ainsiaux formes les plus variees de la vie culturelle. En 1746, il fait une rencontre decisive: celle du libraire Le Breton, qui le charge de mettre sur pied une somme de toutes les connaissances humaines: l'Encyclo- pedie. Malgre ce travail gigantesque, il trouve du temps pour d'autres ouvrages, y re- velant une pensee déjà tres audacieuse. Dans sa Lettre sur les aveugles a I'usa- ge de ceux qui voient, il fait profession d'atheisme, ce qui le conduit pour trois mois a la prison de Vincennes. A peine libere, il se remet a l'ceuvre; se lancant dans les controverses du temps, il prend vite la tete du parti des «philo- sophes*.

S'interessant a la critique We- rake, il pretend renover completement le genre dramatique; it publie deux pieces mediocres on s'etale une sensiblerie assez ridicule pour cet esprit fort.

Il aborde aussi le roman.

Dans fun des plus connus, Le Neveu de Rameau, il donne libre cours a sa verve et a sa fan- taisie.

Il precise ses idees philosophiques dans Le Rive de d'Alembert, essai psychana- lytique avant la lettre, ou ses vues mate- rialistes apparaissent a l'evidence.

1713-1784 La solitude ne convient pas a cet esprit petulant.

Diderot entretient les relations multiples que necessitent ses combats d'idoes; avec son amie et confidente Sophie Volland, il echange une corres- pondance de vingt annees, qui temoigne d'un amour sincere. Mais it n'est pas ne pour la vie de famil- le; il prefere la vie agitee des salons, comme celui du baron d'Holbach, guar- tier general des philosophes; il y ren- contre Condillac, Turgot, Rousseau, Helvetius; les etourdissant de sa verve, il est fame de leur cercle subversif qui veut exalter la nature en «ecrasant l'infameo. La consecration lui vient de la lointaine Russie: la tsarine Catherine II corres- pond avec lui et lui achete sa bibliothe- que.

Des lors, it ne cesse plus de chanter les louanges de sa grande protectrice qu'il appelle «la Semiramis du North). En 1773, il lui rend manic visite a Saint- Petersbourg; il en profite pour lui sugge- rer un audacieux plan de constitution politique pour l'Empire russe. Ses dernieres annees sont paisibles gra- ce aux liberalites de sa «souveraine*.

En 1784, il est emporte par une attaque d'apoplexie. Par ses interets multiples et sa prodi- gieuse activite, Diderot a tenu tous les fronts de la croisade qui, plus tard, de- clenchera la Revolution francaise. Denis Diderot L'homme à tout faire C'est à Langres, aux confins champe­ nois et bourguignons, que naît Denis Diderot, le plus brillant polygraphe du XVIII e siècle.

Après de bonnes études dans sa ville natale, il va poursuivre sa formation à Paris.

Il y mène d'abord une vie insta­ ble; esprit curieux, très jaloux de son indépendance, bohème, il touche à tout, s'initiant ainsi aux formes les plus variées de la vie culturelle.

En 1746, il fait une rencontre décisive: celle du libraire Le Breton, qui le charge de mettre sur pied une somme de toutes les connaissances humaines: l'Encyclo­ pédie.

Malgré ce travail gigantesque, il trouve du temps pour d'autres ouvrages, y ré­ vélant une pensée déjà très audacieuse.

Dans sa Lettre sur les aveugles à l'usa­ ge de ceux qui voient, il fait profession d'athéisme, ce qui le conduit pour trois mois à la prison de Vincennes.

A peine libéré, il se remet à l'œuvre; se lançant dans les controverses du temps, il prend vite la tête du parti des «philo­ sophes».

S'intéressant à la critique litté­ raire, il prétend rénover complètement le genre dramatique; il publie deux pièces médiocres où s'étale une sensiblerie assez ridicule pour cet esprit fort. Il aborde aussi le roman.

Dans l'un des plus connus, Le Neveu de Rameau, il donne libre cours à sa verve et à sa fan­ taisie.

Il précise ses idées philosophiques dans Le Rêve de d'Alembert, essai psychana­ lytique avant la lettre, où ses vues maté­ rialistes apparaissent à l'évidence.

1713-1784 La solitude ne convient pas à cet esprit pétulant. Diderot entretient les relations multiples que nécessitent ses combats d'idées; avec son amie et confidente Sophie Volland, il échange une corres­ pondance de vingt années, qui témoigne d'un amour sincère.

Mais il n'est pas né pour la vie de famil­ le; il préfère la vie agitée des salons, comme celui du baron d'Holbach, quar­ tier général des philosophes; il y ren­ contre Condillac, Turgot, Rousseau, Helvétius; les étourdissant de sa verve, il est l'âme de leur cercle subversif qui veut exalter la nature en «écrasant l'infâme».

La consécration lui vient de la lointaine Russie: la tsarine Catherine II corres­ pond avec lui et lui achète sa bibliothè­ que. Dès lors, il ne cesse plus de chanter les louanges de sa grande protectrice qu'il appelle «la Sémiramis du Nord».

En 1773, il lui rend même visite à Saint- Pétersbourg; il en profite pour lui suggé­ rer un audacieux plan de constitution politique pour l'Empire russe.

Ses dernières années sont paisibles grâ­ ce aux libéralités de sa «souveraine». En 1784, il est emporté par une attaque d'apoplexie.

Par ses intérêts multiples et sa prodi­ gieuse activité, Diderot a tenu tous les fronts de la croisade qui, plus tard, dé­ clenchera la Révolution française.. »

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