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DE TOCQUEVILLE: 1805 - 1859 : vie et oeuvre

Publié le 17/01/2022

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tocqueville

Le comte Alexis de Tocqueville est parfaitement représentatif :

1) des historiens qui ne cherchent dans l'histoire que des cours de philosophie politique ;

2) des membres des classes sociales condamnées pa1 l'évolution d'une époque, et qui cherchent Il reprendre contact avec leur temps.

SA VIE:

En effet, il est, par sa mère, arrière-petit-fils de Malesherbes, le protecteur de Rousseau et des Encyclopédistes, mais aussi le défenseur de Louis XVI, par honnêteté morale. Il y a donc dans sa famille une tradition de fidélité à la monarchie, mais aussi au progrès des idées. Chrétien, fils d'un préfet de Louis XVIII, il n'en rapporte pas moins d'Amérique, où on l'a envoyé en mission d'information, la conviction que la marche vers la démocratie est un fait inéluctable.

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« L'esprit de l'atuvre : 1) Le sens de l'histoire, pour lui, c'est la poussee irresistible vers la democratie.

C'est a is fait le plus continu, is plus ancien et is plus permanent que l'on connaisse darts l'histoire ».

Meme ses adversaires contribuent, malgre eux, a son triomphe. 2) La cause de cette poussee : sans doute l'envie.

Les hommes preferen t a la liberte le fait d'être egaux, et ne pouvant avoir I'egalite dans la liberte, ils preferent dans les fers. 3) Les resultats : la democratie a ses bons et ses mauvais cotes : - elle peut conduire a i'ascension des citoyens on an nivellement par en bas ; - elle peut conduire au meilleur ou an pire des regimes d'egalite l'anarchie ou a la dictature d'un seul ; - elle conduit a la liberte de pensee, mais les exces de la raison peuvent vita conduire a de nouveaux conformismes ; - elle peut conduire a un mauvais individualisme, qui supprime le civisme ; - en particulier tout menace de la mener au despotisme son amour du pouvoir unique et central (Rousseau) et sa pente a tout attendre de l'Etat-arbitre. 4) Les remades aux mauvais cotes de la democratie faut s'efforcer de garantir l'exercice de la liberte : - par la decentralisation, qui sauvegarde les libertes locales ; - par la multiplication des associations qui luttent, sans l'aide de l'Etat, contre les maux sociaux ; - par la sauvegarde de la religion, qui empeche les idees dangereuses, defend de tout oser, car rid& materialiste est la plus terrible maladie de la democratic, : selon lui, elle developpe l'avidite des jouissances materielles. Lectures recommandees : IOW; Extraits des historiens du X I Xe Hachette. P.

Larat, Expliques-moi...

les historiens du 11 Xe sidele, Foucher. A.

Thierry, Recite des Temps Merovingiens, Gamier. L'esprit ~e l'œuvre : t) Le sens de l'histoire, pour lui, c'est la poussée irrésistible vers la démocratie.

C'est « le fait le plus continu, le plus ancien et le plus perma,nent que l'on connaisse dans l'histoire».

Même ses adversaires contribuent, malgré eux, à son triomphe.

2) La caus~ de cette poussée : sans doute l'envie.

Les hommes préfèrent à la liberté le fait d'être égaux, et ne pouvant avoir l'égalité dans la liberté, ils préfèrent l'avoir dans les fers.

3) Les résultats : la démocratie a ses bons et ses mauvais côtés: -elle peut conduire à l'ascension des citoyens ou au nivellement par en bas ; - elle peut conduire au meilleur ou au pire des régimes d'égalité : à l'anarchie ou à la dictature d'un seul ; - elle conduit à la liberté de pensée, mais les excès de la raison peuvent vite conduire à de nouveaux conformismes ; - elle peut conduire à un mauvais individualisme, qui supprime le civisme ; - en particulier tout menace de la mener au despotisme : son amour du pouvoir unique et central (Rousseau) et sa pente à tout attendre de l'État-arbitre.

· 4) Les remèdes aux mauvais côtés de la démocratie : il faut s'efforcer de garantir l'exercice de la liberté : - par la décentralisation, qui sauvegarde les libertés locales ; - par la multiplication des associations qui luttent, sans l'aide de l'État, contre les maux sociaux ; · - par la sauvegarde de la religion, qui empêche les idées dangereuses, défend de tout oser, car l'idée matérialiste est la plus terrible maladie de la démocratie : selon lui, elle développe l'avidité des jouissances .matérielles.

Lectures recommandées : Jullian, P.

Larat, A.

Thierry, Eztraits des historiens du XIX• siècle, Hachette.

Ezpliq111111-moi ..• les historiens du XI X• siècle, Foucher.

IUcits des Temps MéroPingienB, Garnier.. »

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