Dayan (Moshé)

« 4 La pressian de ('opinion publique l'impose, en mai 1967, au ministere de Ia Defense, oa II supplante Ygal Alton pourtant ministre-designe.

IIdirige a ce titre Ia guerre des Six Jours et, avec itshak Rabin, est le prin- cipal artisan de la victoire israelienne.

Aorta Ia guerre, la responsabilite d'administrer lesterritoires occupes incombe a son ministere.

Moshe Dayan y mane une politique liberate et impose ladoctrine des « ponts ()everts* (sur le Jourdain) avec Ia Jordanie, liant etroi- tement l'economie de Ia Cisjordanie a celle d'Israal et favorisant dans une certaine mesure des relations avec le reste du monde arabe.

Mais it est, au sein du gouver- nement, partisan d'une implantation isradlienne etendue dans les territoires occupes.

En juin 1968,IIrejoint, avec le Rafi, le Map& et l'Ahdout Ha'avoda pour former le parti du Travail, et y impose sa doctrine pragmatique et ambivalente. 5 Au lendemaln de la guerre du Klppour (octobre 1973) et des elections legislatives qui I'ont suivie (31 decem- bre 1973), des manifestations dans les rues de Jeru- salem et de Tel-Aviv exigent sa demission.

Aortas Ia publication (partielle) du rapport de la commission Agra- nat, chargoe de mener une enquete sur l'impreparation de l'armee a Ia veille de Ia guerre et qui le blanchit, Dayan demissionne avec le cabinet Golda Meir (11 avril 1974).

II est remplace par Shimon Peas dans le nouveau gouvemement Rabin contre, lequel it accumule depuis lors les critiques.

Si son esprit de decision et sa fer- mete ont valu a Moshe Dayan un prestige immense sur le plan militaire, sa carriere politique paratt compromise. II est l'auteur de plusieurs ouvrages et en particulier du «Journal de la Campagne du Sinai*, oe 11 expose ses principes de strategie. 4 La pression de l'opinion publique l'impose, en mai 1967, au ministère de la Défense, où il supplante Ygal Allon pourtant ministre-désigné.

Il dirige à ce titre la guerre des Six Jours et, avec ltshak Rabin, est le prin­ cipal artisan de la victoire israélienne.

Après la guerre, la responsabilité d'administrer les territoires occupés incombe à son ministère.

Moshé Dayan y mène une politique libérale et impose la doctrine des cc ponts ouverts» (sur le Jourdain) avec la Jordanie, liant étroi­ tement l'économie de la Cisjordanie à celle d'Israël et favorisant dans une certaine mesure des relations avec le reste du monde arabe.

Mais il est, au sein du gouver­ nement, partisan d'une implantation israélienne étendue dans les territoires occupés.

En juin 1968, il rejoint, avec le Rafi, le Mapaï et I'Ahdout Ha'avoda pour former le parti du Travail, et y impose sa doctrine pragmatique et ambivalente.

5 Au lendemain de la guerre du Kippour (octobre 1973) et des élections législatives qui l'ont suivie (31 décem­ bre 1973), des manifestations dans les rues de Jéru­ salem et de Tei-Aviv exigent sa démission.

Après la publication (partielle) du rapport de la commission Agra­ nat, chargée de mener une enquête sur l'impréparation de l'armée à la veille de la guerre et qui le blanchit, Dayan démissionne avec le cabinet Golda Méir (11 avril 1974).

Il est remplacé par Shimon Pérès dans le nouveau gouvernement Rabin contre.

lequel il accumule depuis lors les critiques.

Si son esprit de décision et sa fer­ meté ont valu à Moshé Dayan un prestige immense sur le plan militaire, sa carrière politique parait compromise.

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et en particulier du "Journal de la Campagne du Sinai », où il expose ses principes de stratégie .. »