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Daniel François Malan

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Malan naquit dans une ferme de la colonie du Cap, alors que les Anglais y étaient déjà les maîtres et que de nombreux Afrikaners vivaient dans leurs propres Etats à l'intérieur du pays. Déjà durant sa jeunesse, il applaudissait à leur combat farouche pour la liberté. Toute sa vie, il fut un champion de la langue et du style de vie afrikaner....

« bosch, il alla en Hollande pour continuer ses études théologiques, à l'Université d'U­ trecht.

Aussitôt après la Guerre des Boers, il retourna en Afrique du Sud et commença une carrière ecclésiastique.

Au début de la Première Guerre mondiale, lorsque de nom­ breux Afrikaners s'opposèrent à la décision du gouvernement de choisir le parti des Al­ liés, Malan êessa de prêcher et devint rédac­ teur en chef d'un journal du Cap qui soute- naît le Nasionale Party, nouvellement créé.

En 1918, il entra au parlement.

Il parut être un habile politicien et un bon orateur.

En 1924, le premier ministre Hertzog (du Nasio­ nale Party) lui demanda de faire partie du ca­ binet, comme ministre de 1' Intérieur.

Malan demeura au gouvernement jusqu'en 1934, lorsque Hertzog fit la fusion entre le Nasionale Party et le parti du général Smuts.

Malan ne put accepter cette solution et forma un nouveau Nasionale Party épuré, qui de­ vint le principal parti d'opposition.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Smuts et Hertzog se séparèrent à nouveau, parce que Smuts voulait aider les Alliés.

Hertzog et Malan formèrent ensemble le Herstigste Na­ sionale Party ou parti du peuple.

Ce parti, dirigé par Malan, se déclara pour l'apar­ theid, pour la domination blanche et pour l'utilisation de la langue afrikaner par les fonctionnaires.

En 1948 , ce parti obtint la majorité au parlement, et Malan devint Pre­ mier ministre.

Malan démissionna en 1954, Ci-dessus: Un bidon ville à l'exté­ rieur de Johannesburg .

Le régime nationaliste oblige la population noire à résider dans différents pa ys "indépendants " et ne les considère pas comme des habi­ tants de l'Afrique du Sud.

Ils n'y sont présents que comme travail­ leurs occasionnels .

Beaucoup de gens de couleur ont toujours vécu en Afrique du Sud et n'ont jamais été dans leur thuisland .

mais son parti est toujours au pouvoir.

Les Premiers ministres qui lui succédèrent accen­ tuèrent encore l'apartheid.

Sous le gouverne­ ment de Hendrik Verwoerd, l'apartheid de­ vint une politique de développement séparé des différents peuples, dans des régions sépa­ rées.

Chacun des neuf peuples bantous devait former une nation distincte dans un pays dif­ férent du "Bantoustan".

Des terres furent données aux différents Bantoustans dans des territoires éloignés, qui étaient souvent im­ propres à l'agriculture et où aucune activité économique n'avait été développée.

La plus grande partie du pays, y compris les villes et les mines d'or et de diamant, était réservée à la minorité blanche.

L'apartheid en Afrique du Sud a été con­ damné par des pays et des organisations du monde entier, ainsi que par des mouvements de protestation à l'intérieur du pays.

Comme presque toute l'Afrique est passée sous pou­ voir noir, la position de 1 'Afrique du Sud est devenue de plus en plus isolée.

Beaucoup croient que la politique suivie par Malan et ses partisans est non seulement inhumaine, mais qu'elle prouve un manque de sens des réalités dans un monde où des groupes dif­ férents commencent à s'accepter comme égaux.

Pourtant, les Afrikaners s'attachent encore à l'apartheid comme la seule façon acceptable de coexistence des différents groupes ethni­ ques dans leur pays.. »

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