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CHIANG KAI-SHEK (1887-1975) : le «Gemo».

Publié le 24/12/2011

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Fils d'un modeste cultivateur de la province maritime du Chekiang, orphelin de bonne heure, il accomplit des études grâce au dévouement de sa mère. Formé aux Académies militaires de Paoting dans le Hopei (1906) et de Tokyo (1907), il rejoint le Guomindang de Sun Yat Sen (1911). En 1923, une mission militaire a Moscou lui permet, à son retour, de diriger l'Académie militaire de Whampoa et de réorganiser l'armée du Guomindang. Après la mort de Sun Yat Sen (1925), il noue une alliance tactique avec les communistes pour reconquérir la Chine du Nord aux mains des féodaux (les «seigneurs de la guerre«). En 1927, il se retourne contre les communistes, qui prennent le maquis sous la conduite de Mao Ze-dong. Simple de goûts, austère, converti au méthodisme, marié à une femme de qualité (Song Meiling, belle-soeur de Sun Yat-sen) issue des milieux d'affaires, il entreprend un redressement économique et une moralisation de la vie publique sous l'égide du mouvement «Vie nouvelle«. Ses officiers l'obligent (incident de Xian, 1936) à se réconcilier avec les communistes pour combattre les Japonais qui grignotent la Chine. Généralissime (Gemo) des armées chinoises, il reprend la lutte contre les communistes qui le refoulent dans l'île de Taiwan (1949).

« Chiang Kai-shek 1 La personnalité du maréchal Chlang Kal-shek éclaire les origines complexes du mouvement révolutionnaire chinois.

Leader politique et chef de guerre d'abord heureux, cet anticommuniste, longtemps soutenu par Moscou, fut toq­ jours champion du même nationalisme que Mao Zedong, à plusieurs reprises son allié.

Réfugié à Taiwan, après vingt-deux ans de pouvoir (1927·1949), il y instaure un régime népotlque et policier et y entretient l'espoir d'une guerre de reconquête mettant à profit les troubles Intérieurs du régime communiste.

2 Il naît le 31 octobre 1887 près de Ningpo, dans la pro­ vince de Chekiang.

Orphelin de bonne heure, il connaît une enfance matériellement difficile avant d'entrer en 1906 à l'Académie militaire de Paoting.

Envoyé à Tokyo en 1907 pour parfaire son instruction, il entre en contact avec les jeunes révolutionnaires nationalistes acquis aux idées de Sun Vat-sen et, dès l'année 1911, rejoint les rangs du Kuomlntang.

Après une séparation de plus de dix ans, il se retrouve à nouveau en 1920, à Canton, aux côtés de Sun, auquel le Komintern accorde sans réserve son appui.

Il dirige en 1923 une mission militaire en URSS : ce voyage aurait été déterminant dans la formation de ses convic­ tions anticommunistes.

3 Il mène, vis-à-vis des communistes et sur les Instances de Moscou, ·une politique de cc front uni" qui n'est pas dénuée d'arrière-pensées mutuelles.

Après avoir réorganisé l'armée du Kuomintang, en tant que directeur de l'Acadé­ mie militaire de Whampoa, et mené victorieusement avec ..

ses compagnons de route ,.

la reconquête du Nord, aux mains des ..

Seigneurs de la guerre "• il décide de prendre de vitesse un allié dangereux pour lui, qui a cessé de dissimuler ses intentions· : c'est l'écrasement sanglant des syndicats communistes à Shanghai et à Canton en avril et décembre 1927.

Ce véritable coup d'Ëtat lui ouvre la voie du pouvoir.

Lié aux milieux d'affaires par son mariage. »

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