Bultmann (Rudolf)

« surtout a Jesus, mythologle et demythologisation (1968) qui donne lieu A des controverses passionnees. 4 Tout l'effort de Rudolf Bultmann consiste A faire accepter Ia parole de Dieu, dans un monde regi par les sciences etIatechnique.

IIest difficile d'accrediter aujourd'hui un monde divise en clef et en enter, et ('exis- tence dans le ciel des anges et des saints.

Ces represen- tations, destinees a frapper ['Imagination populaire des premiers chretiens, doivent etre soumises a une demythi- sation.

Le theologien doit reveler le sens vivant qu'in- carnent ces representations mythiques.

Aussi les Evangiles doivent -ils etre consideres non comme des documents historiques sur la vie du Christ, mais comme des textes dechiffrer.

Si l'on refuse cette exigence, on se heurte aux innombrables contradictions etinvraisemblances histo- riques deja relevees par Ernest Renan dans sa Vie de Jesus L'Evangile n'est pasI'histoire de Ia vie du Christ, mais I'leoemation de la parole de Dies. 5 Le point crucial de'Interpretation deBultmann concerne Ia personne de Jesus.

Sans vouloir nier l'irre- ductibilite de l'eveoement historique qu'est Ia naissance du Christ et sa mort sur Ia Croix, Bultmann refuse de fonder le christianisme sur se que rapportent les Evan- giles, comme faits historiques de Ia vie de Jesus.

C'est ainsi que Ia resurrection doitetre consideree, salon Bultmann, non comme un evenement reel, mais comme le sens de la mort sur la Croix.

Une telle interpretation a souleve les critiques les plus violentes (Karl Barth), mais le serieux de l'exegese de Bultmann n'a jamais ate nie. II meurt en eat 1976, alors que ses theses trouvent un complement dans les systernes d'analyse strueturalistes. surtout « Jésus, mythologie et démythologisation » (1968) qui donne lieu à des controverses passionnées.

4 Tout l'effort de Rudolf Bultmann consiste à faire accepter la parole de Dieu, dans un monde régi par les sciences et la technique.

Il est difficile d'accréditer aujourd'hui un monde divisé en ciel et en enfer, et l'exis­ tence dans le ciel des anges et des saints.

Ces représen­ tations, destinées à frapper l'imagination populaire des premiers chrétiens, doivent être soumises à une démythi- sation. Le théologien doit révéler le sens vivant qu'in­ carnent ces représentations mythiques.

Aussi les Évangiles doivent-ils être considérés non comme des documents historiques sur la vie du Christ, mais comme des textes à déchiffrer.

Si l'on refuse cette exigence, on se heurte aux innombrables contradictions et invraisemblances histo­ riques déjà relevées par Ernest Renan dans sa « Vie de Jésus ».

L'Evangile n'est pas l'histoire de la vie du Christ, mais l'incarnation de la parole de Dieu.

5 Le point crucial de l'interprétation de Bultmann concerne la personne de Jésus.

Sans vouloir nier l'irré­ ductibilité de l'événement historique qu'est la naissance du Christ et sa mort sur la Croix, Bultmann refuse de fonder le christianisme sur ce que rapportent les Evan­ giles, comme faits historiques de la vie de Jésus. C'est ainsi que la résurrection doit être considérée, selon Bultmann, non comme un événement réel, mais comme le sens de la mort sur la Croix. Une telle interprétation a soulevé les critiques les plus violentes (Karl Barth), mais le sérieux de l'exégèse de Bultmann n'a jamais été nié.

il meurt en août 1976, alors que ses thèses trouvent un complément dans les systèmes d'analyse structuralistes.. »