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Brejnev (Leonid)

Publié le 17/01/2022

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Désigné en 1964 au poste de secrétaire général du PCUS (Parti communiste de l'URSS), au sein d'une direction collégiale, Leonid Brejnev, confirmé une fois de plus par le XXVe Congrès (février-mars 1976), concentre entre ses mains l'autorité suprême aussi bien pour les relations extérieures, où il met en oeuvre la « coexistence pacifique «, que dans le domaine intérieur, où la rigidité dogmatique a pris le dessus sur de timides tentatives de réforme. Leonid Brejnev s'est imposé à ses collègues de la « troïka « collégiale, le président ...

« 3 Fin gourmet, amateur de voitures puissantes, il a imposé une certaine image de lui-même dans la vie publique soviétique et dans les relations internationales, pour lesquelles il dispose d'un conseiller personnel, Gueorgui Alexandrov.

Cette personnalisation du pouvoir laisse entier le problème de sa succession dont se préoccupent les observateurs. Pour son soixante-dixième anniversaire, le PCUS lui a réservé une véritable apo­ théose.

4 A partir du XXIII e Congrès du PCUS (1966), Brejnev s'attache à réaliser un vaste programme de détente avec les puissances occidentales en vue de renforcer l'écono­ mie soviétique. A ses yeux, la mise en œuvre de ce plan exige tout d'abord le maintien de la cohésion du bloc socialiste. D'où la brutale intervention en Tchécoslovaquie (1968). Les accords avec la RFA (1970) confirment le statu quo européen.

Cependant, c'est la coopération avec les États-Unis qui apparaît prioritaire. En dépit de leurs rivalités en Méditerranée, au Proche-Orient ou en Afrique, les deux Grands engagent des négociations destinées à aboutir à la détente sur la limitation d'armements nucléaires (accords SALT, signés à Moscou en mai 1972) et sur la réduction équilibrée des forces en Europe (négociations MBFR). La conclusion de la conférence sur la coopération et la sécurité en Europe (CSCE), le 1er août 1975, à Helsinki, a consacré le statut territorial de l'après-guerre et a été saluée comme un succès per­ sonnel de Brejnev.

5 Pour Leonid Brejnev, la politique d'ouverture â l'Ouest est «réaliste» dans la mesure où l'URSS en attend des crédits, des techniques et des échanges nécessaires à son économie dont il critique sévèrement (en particulier au XXIVe Congrès du PCUS en 1971) les retards et la rigidité.. »

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