Boutros Boutros Ghali ; un Égyptien à l'ONU

« Nations unies ont été mal uti­ lisées, maltraitées ou criti ­ quées par les États- Unis, et les opérations ont échoué de ma­ nière tragique et horrible », écrit-il dans Mes années à la Maison de verre , le livre, pu ­ blié en 1999 , qui fait le bilan de son activité à l'ONU.

Bou­ tres Boutres Ghali se félicite cependant de ce que celle- ci a organisé à Rio de Janeiro une conférence internatio ­ nale sur le problème de l'en­ vironnement réunissant cent vingt chefs d'État, un sommet social en 1995 à Copenhague, et de ce que des solutions aient été trouvées au Cam ­ bodge, au Mozambique, au Salvador, au Guatemala et en Angola.

On lui doit aussi d'avoir consi­ dérablement réduit le bud - > get de fonctionnement de l'ONU, qui pour 1996 -1997 fut inférieur de 117 millions de dollars à celui du précé­ dent exercice.

Le coût des opérations de maintien de la paix avait cependant quadru­ plé depuis 1992, car dix-sept nouvelles interventions des Casques bleus avaient été or­ ganisées.

Cette crise financière de l'ON U fut un nouveau mo­ tif de mécontentement pour les États-Unis, et l'hostilité. »