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blaise pascal autobiographie

Publié le 07/11/2013

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Blaise Pascal naquit le 16 Juin 1623 à Clermont-Ferrand, fils d'Etienne Pascal, un juge qui était lui-même féru de science. Alors que sa soeur Jacqueline faisait figure de prodige dans les cercles littéraires parisiens, où la famille s'était établie en 1631, le jeune Pascal révéla déjà des prédispositions remarquables alors qu'il ne suivait d'autres enseignements que ceux de son père, qui avait décidé de s'occuper lui-même de l'éducation de son fils. Même si cette éducation ne devait au début être strictement composée que de l'étude des langues, la curiosité de Pascal l'amena à s'intéresser à la géométrie pendant son temps libre. Son père lui donna alors à lire les « Eléments » d'Euclide. Avant même d'avoir treize ans, il parvint à démontrer la 32e proposition d'Euclide et découvrit une erreur dans la géométrie de Descartes.A l'âge de quatorze ans, il commença à accompagner son père aux réunions de Marsenne, membre de l'ordre des Minimes et mathématicien. A ces réunions participaient d'illustres scientifiques comme Gassendi, Roberval, Mydorge et Desargues. Les travaux de ce dernier intéressèrent tant Pascal qu'en 1640, il rédigea « Essai sur les coniques» (1642), basé sur les travaux de Desargues en géométrie projective, et qui contenait entre autres son fameux théorème.En 1639, la famille s'installa à Rouen où le père eut la charge de collecter les impôts. Pour aider son père à effectuer ses calculs, il mit au point la pascaline, une machine à calculer qu'il perfectionnera plus tard, et qui pouvait effectuer les tâches de six comptables. En 1646, son père se blessa à la jambe et fut soigné par deux disciples de l'abbé de Saint-Cyran, fondateur du jansénisme français. Même si la famille était catholique, elle n'était pas extrêmement pieuse. Ce contact avec les jansénistes convainquit Pascal de se tourner vers Dieu. Il n'en continua pas moins ses expériences scientifiques, testa les théories de Galilée et de Torricelli. Lors de ces expériences,  il inventa la seringue et la presse hydraulique, qui se base sur le principe qu'on appellera loi de Pasca...
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« sous le titre de «   Pensées   ». Il y fit une r éflexion sur la nature de l'homme d épourvue de la gr âce divine et   d ès lors incapable d'atteindre la v érité et la bont é supr ême vers laquelle sa propre nature le m ène. Il y   chercha  à convaincre les sceptiques qu'ils  n'avaient rien  à perdre  à croire en Dieu par son fameux  pari . Il y   insista sur la n écessit é d'atteindre Dieu uniquement  à travers J ésus. Il y recourut aux th éories   augustiniennes de l'interpr étation all égorique des personnages bibliques, d écrivit l' église primitive et   l'accomplissement des proph éties. L'oeuvre dont «   Les Pens ées   » ne furent que des fragments  épars et non   achev és était un trait é spirituel  à destination des semblables de Pascal. Les arguments utilis és puisaient   donc dans les r éférences de ces semblables   : les oeuvres de Montaigne, Charron, Gassendi ou Hobbes y   seront appel ées pour convaincre ses amis de chercher  à atteindre la saintet é. En m ême temps, Pascal reprit ses travaux scientifiques, travailla sur les «   El éments de g éom étrie   » avec les   jans énistes de Port­Royal, qui lui sugg érèrent  également de publier ses d écouvertes sur les courbes dites   cyclo ïdes, lan ça des d éfis math ématiques auxquels particip èrent Huygens, Leibniz et Fermat. La maladie et   un retour de son sentiment religieux lui firent abandonner la science une derni ère fois, et il consacra ses   jours  à donner aux pauvres et  à suivre les services religieux dans diff érentes  églises parisiennes. Il finit par   mourir  à l'âge de 39 ans apr ès des ann ées de souffrance.. »

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