BIOGRAPHIE: SCIPION

« sans discussion, comme si ses ordres étaient délivrés par un oracle Délibérée ou non, cette attitude semblaitconfirmer la légende très répandue qu'il était d'origine divine. LE CERCLE Ce comportement "inspiré" devint caractéristique du "Cercle des Scipions", comme on appela sa famille.

Ce Cercle sefit remarquer par un train de vie fastueux et un goût prononcé pour la culture grecque.

Les éléments les plusconservateurs de la société romaine les désapprouvèrent, et des hommes comme Caton l'Ancien ne dissimulèrentpas leur opposition. Le petit-fils (adoptif) de Scipion devait se distinguer dans la troisième guerre punique et mériter lui aussi le surnomd'Africain.

Un historien ancien a pu dire que le premier Scipion avait ouvert à Rome la voie de la puissance mondiale,tandis que le second lui avait ouvert la voie du luxe. RIVALITÉS POLITIQUES Le prestige de Scipion dans le monde romain était sans égal, et ses rivaux politiques cherchèrent aussitôt à lediscréditer.

Menacés par l'ampleur de son influence, ils lancèrent une campagne de calomnies.

Ils l'accusèrentd'avoir abandonné les pratiques traditionnelles de Rome au profit des cultes hellénistiques qui l'avaient tant séduit.Convaincu de corruption, il fut contraint de se retirer de la vie publique jusqu'à sa mort. HANNIBAL (247 - 181 av.

JC) Tous les documents anciens s'accordent sur les talents militaires d'Hannibal.

En bon Romain, Tite-Live parle de la"perfidie punique" d'Hannibal, mais reconnaît volontiers qu'au combat, "il était sans égal". Élevé dans la haine de Rome, Hannibal lança la Seconde Guerre punique par l'attaque de Sagonte, en Espagne.Prenant l'initiative, il lança une offensive en Italie en traversant les Alpes, marche qui lui fit perdre un grand nombred'hommes et de bêtes (dont la plupart de ses éléphants).

Il infligea de sévères défaites aux Romains, près du lac deTrasimène puis à Cannes.

Après seize années passées à guerroyer en Italie, il retourna à Carthage, quand lesRomains débarquèrent en Afrique.

Il mourut en exil, préférant le suicide à la captivité aux mains des Romains. L'historien ancien Polybe assure que si Hannibal avait d'abord pris le temps de soumettre à son pouvoir le reste dumonde, il aurait conquis Rome.

Et Cornélius Népos estimait qu'il "devançait en prévoyance tous les autres généraux".S'il fut vaincu, c'est que Carthage, jalouse de l'autorité de son général, ne le soutint pas suffisamment pendant sacampagne d'Italie.. »