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Biographie Montynenne

Publié le 19/05/2014

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Grâce à ces témoignages, le réalisateur va se demander s'il y a un lien entre le violence exercée par l'état (les guerres menées par les États-Unis) et la violence individuelle. Ce dernier soutient que « oui », en montrant la détention des armes (des armes de guerres) par l'état et les interventions militaires des États-Unis qui ont fait beaucoup de victimes. Tout d'abord, ce dernier se rend dans l'usine de fabrication d'armes destinées à faire la guerre et interroge un des dirigeants sur le massacre du lycée Columbine. Il nous montre par exemple que l'association d'un slogan d'une usine d'armes comme Lockleed Martin à la ville toute entière (We are Columbine) est un grand facteurs dans les événements qui ont eu lieu. Le réalisateur nous montre aussi l'hypocrisie de ce fabricant lorsqu'il certifiera que les massacres ayant eut lieux dans ce lycée sont dus à une frustration des jeunes et que sa société a injecté 100 000 dollars dans un programme de gestion de la colère. En outre, Michael Moore diffuse des extrai...

« « pacifistes » de lutter contre les moeurs des Américains et notamment ceux des habitants du Colorado, qui sont caricaturés dans un dessin animé très célèbre, créé par Matt Stone et Trey Parker du nom de South Park. Le réalisateur interrogera même l'un des deux producteurs de la série, Matt Stone qui était au lycée Columbine et qui en gardant un très bon souvenir malgré le fait que selon lui les professeurs et les conseillers scolaires, n'aident en aucun cas les élèves et ne font que les rabaisser en leurs disant que la réussite dans la vie ne dépend que de la réussite scolaire .

Ainsi, ce dernier fera un lien entre ses propos et le sentiment de forte frustration d'Harris et Kebold qui se la violentaient eux mêmes en répétant qu'ils n'étaient et qu'ils ne resteraient « que des merdes ». Par la suite, le réalisateur nous montre toutes les hypothèses faites par la presse et la société américaine sur les causes de la violence chez les adolescents.

Il nous montrera ainsi la paranoïa des américains, en prenant pour exemple, tous les élèves exclu pour comportement jugé dangereux comme un élève de CE1 qui a été exclus pour avoir apporté un coupe-ongles ou encore un élève de CP qui lui a été exclus pour avoir visé son professeur avec un blanc de poulet.

En outre, Moore s'intéressera à l'opinion américaine concernant cette montée de la violence.

Ainsi, plusieurs « experts » désignent le chanteur Marylin Manson comme étant d'un influence néfaste sur le comportement des jeunes américains et notamment sur celui des deux auteurs du carnage.

Le réalisateur ira même jusqu'à interroger ce chanteur ce dernier lui expliquant que la musique ne porte pas de jugement sur celui qui l'écoute contrairement à la société d'aujourd'hui, ou les médias utilisent la peur des gens pour qu'ils consomment et que le gouvernement utilise des figures emblématiques comme lui pour se cacher de ses actions (bombes larguées à l'étranger etc...).

Par la suite, Michael Moore lui demandera ce qu'il dirait aux deux jeunes qui ont commis le massacre du lycée Columbine.

Manson utilisera alors les paroles d'un sage et dit : « Je ne dirais rien, j'écouterais simplement ce qu'ils ont à dire, ce que personne n'a fait ». Cette polémique sur la montée de la violence entraine Moore à se demander en quoi l'Amérique est-elle différente des autres pays ? In nous montre que que la violence n'est en aucuns cas expliquée par l'écoute de Marylin Monson ou par la pratique de jeux vidéos car d'autres pays écoutent, voient et pratiquent toutes ces choses la sans qu'il y ai une montée de la violence chez les jeunes.

Moore. »

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