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Biographie de Saint AUGUSTIN

Publié le 17/01/2022

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Né à Thagaste (Afrique romaine) en 354, mort à Hippone en 430.
Il fit ses études à Thagaste, à Madaure et à Cartilage ; puis, recommandé par Symmaque, il enseigna la rhétorique et l'éloquence à Milan, en 384. Jusque-là, il avait été un adepte convaincu du manichéisme. Mais les notions de christianisme, que sa mère, sainte Monique, lui avait inculquées et les prédications de saint Ambroise, évêque de Milan, le ramenèrent vers la doctrine chrétienne. Les lectures de Plotin et de saint Paul le préparèrent au baptême, qu'il reçut en 387. Il retourna à Tagaste, puis s'installa à Hippone, où il fut ordonné prêtre par l'évêque Valère, à qui il succéda en 397. Il passa le reste de sa vie à faire l'apologie du christianisme et à combattre toutes les hérésies. Théories néo-platoniciennes et dogme chrétien se partagent la pensée de saint Augustin. Il entreprend de concilier la foi et l'intelligence. La foi fournit à l'intelligence la matière du donné, à partir duquel celle-ci va s'exercer. Saint Augustin ne désire connaître que Dieu et Pâme ; tel est le dessein de son investigation philosophique. « Credo ut intelligam « (Je crois afin de comprendre). Ce que l'esprit connaît le plus profondément, c'est lui-même, et douter de son existence, c'est par là même la prouver.« Si fallor, sum« (Si je me trompe, je suis). Douter, « c'est croire implicitement à l'existence de la vérité et en désirer la connaissance «. La vérité, c'est Dieu, fin dernière de toutes les choses ; Dieu, en qui s'anéantissent les contradictions. Dans sa quête de Dieu, Pâme veut vivre. « L'homme et Dieu sont placés l'un vis-à-vis de l'autre dans un rapport de volonté : volonté humaine contre volonté divine «. L'existence de Dieu est la condition du salut ; c'est la grâce qui sauve. Saint Augustin a imposé le dogme du péché originel. « Nul n'est relevé de ce juste et mérité supplice que par la miséricorde divine et par une grâce où il n'a aucun droit. « C'est cette doctrine de saint Augustin sur la prédestination éternelle et absolue, et sur la grâce, qui sera exposée par Jansénius dans l'Augustinus, et qui donnera naissance à la querelle du jansénisme. Il ne fait pas de doute que saint Augustin a subi l'influence du platonisme : il adopte et modifie la théorie de la réminiscence. Mais« quel que soit l'apport de ses devanciers, (il) demeure l'initiateur et l'animateur de la pensée catholique et de la philosophie chrétienne« (Blondel).
 

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« Sa i nt Augustin Aurelius Agustinus est un chrétien de cet âge d'or que)e IV ' siècle représenta pour l'Eglise chrétiçnne.

Le plus célèbre des Pères de l'Eglise compte également parmi les plus grands écrivains latins.

A u temps d'Augustin, le christianisme a défi­ nitivement triomphé des religions antiques et païennes.

La diffusion sur les bords de la Méditerranée de la religion chrétienne est très avancée.

Né à la fin de l'Antiquité et chrétien, il s 'attacha à comprendre les problèmes de la grâce, de la structure de l'être de Dieu et du Bien.

Ce fut un écrivain de génie.

Auteur d'une œuvre impo­ sante, tant en quantité que par l a profondeur de sa réflexion, Augustin n'a jamais cessé d'influen­ cer la pensée religieuse de l'Occident médiéval jusqu'à nos jours.

En effet, il est peu d 'o uvrages philosophiques s'interrogeant sur le destin de l'homme qui ne fassent référence à ses textes.

Un Romain d'Afrique Augustin naît citoyen romain à Tagaste (aujour­ d ' hui Souq Ahras en Algérie) en 354, d 'un père païen et d'une mère chrétienne très pieuse.

Il étu­ die dans sa ville natale puis à Madaure , enfin à Car­ thage, la grande métropole de l'Afrique romaine.

L'enseignement qu'il reçoit alors le marque très profondément.

Il se forge une culture p lus littéraire que philosophique, où l'étude des grands clas­ siques latins constitue l'essentiel: Virgile, Cicéron et les historiens.

La rhétorique occupe une part importante de sa formation , ce dont il se souvien­ dra parfaitement lorsqu 'il sera évêque.

Contraint de subvenir aux besoins de sa famille, il devient professeur et ouvre une éco le à Tagaste.

Il enseigne la rhétorique à Carthage, puis en Italie, à Rome et à Milan.

C'est dans cette dernière ville, capitale de l'Empire romain d'Oc­ cident, qu 'il se lie avec saint Ambroise.

Une rencontre capitale, puisqu'elle détermine sa déci­ sion de se convertir.

À trente-deux ans, Augustin demande en effet le baptême pour lui-même et pour son fils Adéodat, né d 'une union illégitime, qu 'il appelle ede fruit de son péché».

De cette conversion nous est parv enu un témoignage émou ­ vant qu'Augustin a relaté dans les Confessions.

L'évêque d'Hippone De retour en Afrique après une retraite de trois ans à Tagaste, Augustin est élu prêtre d'Hippone pour aider l'évêque Valère.

Grec d'origine, par­ lant assez mal le latin, ce dernier le chois it comme coadjuteur et le charge de la prédication.

Augustin connaît un succès si grand qu'il suscite les acclamations et les transports de la foule.

Au décès de Valère , il devient évê que d'Hippone.

L 'importance de la fonction -Hippone est la seconde ville d'Afrique -, mais surtout sa valeur personnelle et une activité inlassable font du tout jeune évêque l'«âme » passionnée de l'Église d'Afrique.

Pendant trente-cinq ans, Augustin consacre entièrement son temps à l'administra­ tion de son diocèse, aux œuvres de charité , aux luttes contre les païens et les hérétiques.

Il prêche pratiquement tout seul chaque dimanche , les jours de fêtes et, dans certa ins cas, plusieurs fois le même jour aux différents services.

Après l'office liturgique , il se rend au tribunal car, dans l'Empire chrétien, tout prêtre est appe lé à juger un procès civil si l'une des parties a fait appe l à sa juridic­ tion.

Cette activité prenante ne l'empêche pas de parcourir l'Afrique pour des concil es, des prédi­ cations, ni de correspondre avec les plus grands personnages de l'Empire romain et les plus émi- ! Saint Augustin (à l'arrière-plan , à droite) , a d'après une toile réalisée au xvm • siècle .

L a spiritualité augustinienne s 'attache à montrer aux hommes que les valeurs et les biens terrestres ne sont que passagers.

nents doct e urs de la chrétienté qui professent à son égard une véritable vénération.

On comprend que, lassé parfois , Augustin se soit plaint du «fardeau épiscopal».

Quoi qu'il en soit, il donne toujours l'exemple du dévouement et de la charité, défendant les pauvres devant les fonctionnaires du fisc imp érial.

Pour ce motif, il. »

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