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Biographie de ROUSSEAU (Jean-Jacques).

Publié le 30/11/2009

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rousseau
Né à Genève en 1712, mort à Ermenonville en 1778. Il n'est pas dans notre propos de résumer la vie de Rousseau, sou séjour aux Charmettes chez Mme de Warens, à Montmorency chez Mme d'Épinay, ses travaux de musique, sa persécution par les catholiques colin-ne par les protestants, son voyage en Angleterre après sa fuite de Suisse ou l'hospitalité du marquis de Girardin à Ermenonville. Non plus que la mise à l'Assistance Publique des cinq enfants qu'il eut de Thérèse Levasseur, ou sa brouille avec Grimm et Diderot. Jean-Jacques Rousseau fut seul, chassé de partout, et c'est en méditant sur son existence malheureuse, qu'il a pu énoncer sa doctrine de philosophe. Sa philosophie n'est pas un système, mais une vision (le la condition humaine. — Contrairement aux Encyclopédistes, l'homme, pour Rousseau, est naturellement bon et juste. Il fut heureux lorsqu'il vivait sans réfléchir, au milieu de la nature, uniquement préoccupé des soins matériels de la vie quotidienne. Puis, il a cherché à paraître, à dominer. Il a inventé la propriété. Sont venus l'inquiétude d'esprit, le goût du luxe, l'ambition, l'inégalité, les vices, la philosophie. La société a corrompu l'homme, en l'élevant à la moralité. La vie idéale n'est pas le retour à l'état de nature ; mais elle doit se rapprocher le plus possible de la vie naturelle. C'est le cœur qui fournit à l'homme la preuve des vérités morales et religieuses, qui lui permet de goûter aux plaisirs de la générosité, de la bienfaisance, de l'amitié. L'enfant, naturellement bon, doit être éduqué de façon« négative«. Il faut laisser libre cours à son propre développement. Rousseau prône les vertus de l'intuition et de l'émotion. — Le fondement de toute société, c'est le contrat social, par lequel chaque contractant renonce à sa propre liberté au profit de la communauté, et se soumet à la volonté générale. Rousseau pose ainsi le principe de la souveraineté populaire. Tant en littérature qu'en philosophie ou en politique (la Révolution française le revendiqua), l'influence de Rousseau fut considérable. Il a véritablement transformé la sensibilité humaine.
Œuvres principales : Discours sur les sciences et les arts (1750), Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755), Lettre à d'Alernbert sur les spectacles (1758), Du contrat social (1762), Enfile ou de l'éducation (1762), Lettres écrites de la montagne (1764), Les confessions (posth. 1782), Considérations sur le gouvernement de Pologne (posth. 1782).

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« Jean-Jacques Rousseau S'il a parfois éprouvé quelques difficultés à mettre sa vie en accord avec les principes qu 'il énonçait, Jean-Jacques Rousseau demeure le créateur d'une œuvre étonnamment moderne: il a dénoncé toutes les formes de pouvoir et les illusions du progrès, inspiré la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et préfiguré la révolte romantique.

J ean-Jacques Rousseau naît le 28 juin 1712 à Genève.

Sa mère meurt en couches.

Son père , un horloger fantasque, assure son éducat ion puis confie son fils, âgé de dix ans , à un pasteu~ qui lui donne quelques rudiments scolaires .

Mis en apprentissage chez un horloger, Rousseau finit par s'enfuir en Savoie, à l'âge de seize ans, par goût de l'aventure.

Il se fixe à Annecy, puis à Chambéry, chez une belle jeune femme blonde de vingt-huit ans, M" de Warens (qu'il appe lle «Mamann) , qui entreprend de le convertir au catholicisme, en 1728, puis décide, en 1731 , «de le traiter en homme n.

Il y demeure jusqu'en 1740, consacrant l'essentiel de son temps à l'étude: il parvient ainsi à se donner, par ses propr s moyens, une culture étendue.

Il part ensuite à la conquête de Paris , à la recherche d'une gloire qu'il attend de la musique: il propose un nouveau système de notation musi­ cale ( 1742), obtient de réels succès avec la com­ posit ion de deux opéras -les Muses galantes ( 1744), puis l e Devin de villag e ( 1752) -,s'engage dans la querelle des Bouffons qui oppose les parti­ sans de la nouvelle musique lyrique italienne ( Diderot , Rousseau) et les défenseurs de la musique classique française , celle de Rameau et de Lully Voilà Rousseau célèbre, qui développe ses relations mondaines -il fréquente la société brillante de la cap itale - et littéraires -Marivaux, Diderot, Condillac, Grimm.

d'Alembert.

Il rédige des articles de musique pour l'Encyclopédie.

De cette époque date sa liaison (que seule interrom­ pra la mort de Rousseau) avec Thérèse Levasseur, une lingère orléanaise illettrée, dont il aura c inq enfants naturels qu 'il finira par abandonner «ga illardement » à l' hospice des Enfants trouvés­ ce qu'il ne cessera de se reprocher par la suite.

La conversion spirituelle Au mois d'oc tobre 1749 , en allant rendre visite à Diderot enfermé au château de Vincennes , Rousseau prend connaissance du sujet mis au concours par l'académie de Dijon pour le prix de morale de 1750 : "Si le progrès des sciences et des arts a contr ibué à corrompre ou à épu rer les mœurs. " C'est alors qu'il est pris d'une illumina­ tion irrésistible, dite "illumination de Vincennes ", au cours de laquelle il compose mentalement sa réponse -le Discours sur les sciences et les arts, qui remportera le prix -et sent son être se méta­ morphoser:. »

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