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Ben Barka (Mehdi)

Publié le 17/01/2022

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Leader politique marocain, Mahdi Ben Barka est élevé en plein Paris le 29 octobre 1965 et disparait à jamais. Une longue instruction judiciaire et deux procès retentissants révèlent les dessous et les principaux personnages de ce que désormais on appellera l' "affaire Ben Barka"· L'absence au procès du principal accusé, le général Oufkir, jugé par contumace, et le silence de ses complices ont laissé certains détails ignorés du public....

« 1963, le régime décide de briser I'UNFP après la décou­ verte d'un a complot contre la sQreté de l'~tat ...

En octobre de la même année, il est condamné l mort pour cc haule trahison ...

Cependant, au lendemain des émeutes de Casablanca (mars 1965), Hassan Il entre en contact avec Ben Barka en vue de son retour au Maroc.

Mais, le 29 octobre 1965, le leader marocain dis­ parait.

Il a été interpellé par deux policiers français, alors qu'il se rendait à un rendez-vous avec un cinéaste pour préparer un film sur la décolonisation.

5 Accompagnés d'un agent du SDECE, Antoine Lopez.

les deux, policiers déposent Ben Barka dans une villa de la banlieue parisienne appartenant à Boucheseiche, un homme du milieu, et où devaient le trouver plus tard le général Oufkir, alors ministre marocain de l'Intérieur, et son lieutenant Dlimi, lesquels se chargent, semble-t-il, de liquider leur ennemi politique.

L'instruction, accélérée par l'intervention personnelle du général de Gaulle, révèle des complicités dans les hautes sphères du SDECE.

Mais le suicide de Georges Figon, en janvier 1966, prive les enquêteurs d'une source importante d'informations.

Celui-ci avait été le principal agent de liaison entre Ben Barka et ses ravisseurs.

Le premier procès (septembre-octobre 1966) s'étant terminé par un coup de théâtre -Dlimi s'est livré à la justice française - un deuxième procès a lieu en 1967 et s'achève par l'acquittement de Dlimi et la condamnation des agents Lopez et Souchon à des peines de prison et d'Oufkir, par défaut, à un emprisonnement à perpétuité.

Oufkir conserve néanmoins son emprise sur Hassan Il et donc ses fonctions.

Le malaise persiste entre Paris et Rabat jusqu'au suicide du ministre de l'Intérieur, en aoQt 1972, après l'échec de sa tentative d'abattre l'avion royal.. »

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