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BARRY, Jeanne Bécu, comtesse du

Publié le 22/03/2012

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Favorite de Louis XV, elle en est la maîtresse et se trouve au centre des intrigues de la cour. Elle se retire à la mort du roi et est guillotinée sous la Terreur.

 

« LES BÉVUES DE lA BÉCU La Du Barry est célèbre pour ses bévues.

Les mauvaises langues guettaient ses fausses notes pour s'en gausser à leur aise.

Un jour, perdant au jeu, eUe déclara " Je suis frite ! ".

La répartie d'un courtisan fusa aussitôt: " Vous devez vous y connéllÙ"e, madame " ...

Une autre fols, croisant la maréchale de Mirepoix, eUe demanda : " Comment va le vieux pied de la maréchale ? " Ces réparties, par leur candeur Insolente, enchan­ taient le roi.

Quoi de mieux qu'un peu de gouaille, surtout portée par des épaules de nacre,poursecouerun monarque et une Cour vieUUssants et figés? A la mort de Louis XV, Jeanne part en exil dans son château de Louveciennes.

EUe mourra sur l'échafaud, le 8 décembre 1793.

sous le nom de Mlle Lange, re­ cevant Crébillon, le prince de Ligne, et d'autres aristocrates noceurs .

Elle est mutine, spiri ­ tuelle et légère : elle ne peut que plaire au roi.

Grâce aux bons offices conjugués de Le Bel et de son amant Jean du Barry, Jeanne est placée su­ brepticement sur le passage du monarque à Versailles .

L'amateur de jolies femmes apprécie immédiatement ses charmes et sans attendre, Jeanne se retrouve dans les appartements privés de Louis.

Il lui faut maintenant un nom et un titre .

Son amant Jean du Barry, marié, ne peut servir d'époux alibi.

Ce sera donc son frère Guillaume qui les donne­ ra à Jeanne, devenant ainsi "comtesse " du Barry, lors d'un mariage blanc qui lui ouvre toutes les portes.

Mauvaise réputation La Du Barry est loin de faire l ' unanimité à la Cour .

Même les libertins s'offusquent : une courtisane , bien sûr , mais qu'elle soit vraiment comtes­ se ! Une faute de mauvais goût qui représente pour eux la honte suprême .

Curieuse­ ment les dévots la soutien­ nent plutôt, par esprit de contradiction et histoire d'ali­ menter les intrigues .

Le duc de Choiseul, ministre com­ ploteur, en tête, les bonnes âmes hypocrites se sont char­ gées en tout cas de lui don­ ner une image outrancière .

Pendant les cinq ans de règne de la Du Barry, jus­ qu'en 1774, à la mort de Louis XV, elle acquiert dans l'opi­ nion une réputation de fille publique, vulgaire et débau­ chée .

" Une fille de rien, quel­ le merveille, donne au roi ~E DITI ONS a:.

ATLAS l'amour, règne à la Cour ", ré­ pète une rengaine populaire de l'époque .

C'est beaucoup pour une jeune femme qui, somme toute, s'est rapide­ ment adaptée à un milieu complexe et hostile .

Au de­ meurant peu rancunière et de bonne composition, Jeanne traverse cette période sans chercher la vengeance ou la puissancè, · avec un entrain persistant.

Mauvaise ou pas, elle restera jusqu'au bout avec son roi, l'entourant de chaleur et de gentillesse .

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