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Arthur Wellesley, duc de Wellington

Publié le 17/01/2022

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Son talent militaire mit du temps à s'exprimer. En 1787, il devint enseigne au 73e régiment d'infanterie, puis lieutenant-colonel en 1793. A partir de 1790, il occupa le siège des Wellesley de Trim au parlement irlandais. Il commença son service actif en 1794, lorsqu'il conduisit son régiment comme lieutenantcolonel dans quelques combats moins importants, mais victorieux, en Flandre. Son poste suivant, à l'armée des Indes, fut une plus grande provocation, surtout après la nomination de son frère Richard comme gouverneur général en 1798.

 

« taient indispensables ailleurs.

L'intention de l'empereur de chasser les Anglais de la pénin­ sule parut vaine.

L'offensive de Wellington coïncida avec la désastreuse expédition del Napoléon en Russie, en 1812.

Ce fut un grand encouragement pour les alliés.

En fin de compte, Wellington délivra l'Espagne de l'occupation française, en 1813, et poursuivit l'ennemi jusqu'en France, où il apprit la nouvelle de l'abdication de l'empereur en 1814.

Après le retour de Napoléon de l'île d'Elbe, Wellington devint commandant en chef de l'armée alliée, qui infligea à Napoléon la dé­ faite de Waterloo.

Il espérait avoir livré son dernier combat.

Mais, en temps de paix, il dut livrer d'autres batailles, et ses triomphes militaires furent oubliés.

Après avoir servi honorablement comme commandant en chef des forces d'oc­ cupation en France, où il s'opposa au dé­ mantèlement du pays et appuya le pouvoir des Bourbons, il retourna à la vie politique anglaise.

Entre 1818 et 1827, il occupa un poste peu important dans un cabinet tory et devint Premier ministre en 1828.

Wellington n'aimait pas les luttes politiques.

Il avait également une aversion innée pour le libéralisme, qu'il considérait comme le pre­ mier pas vers la révolution et la destruction A droite : Welle$le y âgé .

Son suc­ cès comme politicien ne fut pas aussi grand que comme chef mili­ taire.

En bas: Le cortège funèbre de Wellesley .

Il eut des funérailles nationales en 1852 .

Ci-dessous: "Sai/or Bill", ou Guillaume IV, choisit Wellesley comme premier ministre.

du mode de vie britannique .

C'est pourquoi il combattait les réformes parlementaires, une des questions les plus importantes de cet­ te époque.

Sa déclaration contre la réforme de 1830 ayant activé la chute de son gouver­ nement, il devint l'objet d'insultes publiques.

A l'égard de l'égalité des droits des catholi­ ques, Wellington adopta une attitude pro­ gressiste.

Persuadé qu'une guerre civile en Ir­ lande serait inévitable en l'absence de droits politiques accordés aux catholiques, il fit une ultime tentative pour vaincre l'opposition des conservateurs et du roi George IV.

Il réussit enfin, en 1829, à faire accepter par le parlement une loi définissant les droits des catholiques.

Wellington ne se retira jamais vraiment de la vie politique.

Il fut ministre des Affaires étrangères et ministre sans portefeuille dans le gouvernement de Sir Robert Peel et passa les dix dernières années de sa vie comme commandant en chef de l'armée.

Il teste célèbre, surtout hors de France, com­ me le vainqueur de Napoléon .. »

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