Abdesselam (Belaïd)
Publié le 17/01/2022
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Ministre algérien de l'Industrie et de l'Energie. Belaid Abdesselam est, depuis Je départ de son prédécesseur Béchir Boumaza, en 1965, le principal responsable de l'économie algérienne. Repré"entant caractéristique de la technocratie, il a su gagner la confiance du président Boumedienne et celle des grandes. compagnies internationales qui opèrent en Algérie. C'est en tant que promoteur de la nouvelle poiHique pétrolière de son pays que certains le comparent à feu l'Italien Enrico Mattei.
«
" Abdesselam (Belaid) se
4 Pendant la lutte pour le pouvoir entre le GPRA et Ben Bella, durant l'été 1962, Abdesselam raisonne en
économiste et déclare que " pour résorber un chômage qui atteint 70% des travailleurs, il faut d'abord mettre un terme aux discordes ...
Ce qui lut vaut d'être écarté par Ben Bella durant les premiers mois de son gouver nement.
Travaillant pour le compte de l'Organisme de
mise en valeur: des richesses du sous-sol saharien, il acquiert une connalsaance approfondie des questions pétrolières et, dès 1963, il est appelé par le président
algérien à devenir son conseiller économique pour les
affaires du pétrole.
Le 4 mars 1964, il est nommé prési dent du conseil d'administration de la Sonatrach (Société nationale de transport et de commercialisation
des hydrocarbures).
A ce titre, il est le promoteur du
troisième oléoduc algérien et dirige les négociations
pétrolières franco-algériennes qui ont abouti
à l'accord
du 29 juillet 1965.
5 Dès l'avènement de Boumedienne, Abdesselam
devient ministre de l'Industrie et de l'Energie et préco nise sa propre stratégie du développement économique
algérien.
Beaucoup ont vu dans sa nomination à la tête
de l'économie un renforcement de la tendance hostile à l'autogestion et animée par le seul souel de l'effica
cité.
Optant pour l'lndustrlallsaUon accélérée, axée sur
l'industrie lourde, Abdesselam a inspiré toutes les
mesures économiques du régime.
Il est à l'origine des
nationalisations des compagnies pétroli~res et joue un rOie considérable, au sein des pays producteurs, pour la hausse du prix du pétrole.
Avec le cheik Yamani, son
homologue d'Arabie séoudite, il se rend, dès la fin de 1973, dans tous· les grands pays consommateurs pour
expliquer aux gouvernements occidentaux le point de vue arabe et obtenir d'eux qu'ils poussent lsraêl à l'évacua tion des territoires occupés .
..,.
Voir aussi : EI·Hadjar, Slcikda, Yamani..
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