Devoir de Philosophie

ZURBARAN Francisco de : VISION DE LA JÉRUSALEM CÉLESTE

Publié le 15/09/2012

Extrait du document

 

Le cycle des Scènes de la vie de saint Pierre Nolasque, réalisé pour l'ancien couvent de La Merced Calzada de Séville, rencontre immédiatement la faveur des contemporains et est même cité dans les sources anciennes. En particulier Palomino en parle avec grand enthousiasme et établit même un parallèle avec ....

 

« I ZURBARAN Francisco de VISION DE LAJÉRUSALEM CÉLESTE 1629 Peintre espagnol Analyse ♦^ La scène baigne dans une lumière dorée qui donne à l'ensemble une impression de chaleur et une atmosphère de paix et de sérénité.

Un ange vêtu d'une longue tunique rose désigne le ciel de la main droite tandis que de l'autre,il retient son manteau.

Son visage et son corps sont éclairés par la clarté émanant de la cité rayonnante peinte dans l'angle gauche du tableau.

Il s'agit de la Jérusalem Céleste et la main levée de l'ange attirel'attention du saintjusque-là absorbé par la lecture desSaintes Écritures.

Le moine a repoussél'inconfortable chaise à barreaux sur laquelle il était d'abordassis, pour contempler et adorer la Vision paradisiaque qui est derrière lui. Sur un nuage teintéde vert et de bleu, la ville s'étend, défendue par une enceinte fortifiée qui la protège des envahisseurs : tous n'accéderont pas au Royaume de Dieu.

Autourde ces remparts, on aperçoit des figures qui, gravissant des escaliers, se dirigent vers les grandes portes ouvertes dans la muraille. Ce sont certainement les âmes des Bienheureux, les seules auxquelles il est permis de sillonner les rues de la Jérusalem Céleste. PICTO 384 MUSEE DU PRADO MADRID XVIIe siècle Huile sur toile 179 x223 cm  L'œuvre U La toile est signée en bas, àdroite :F.CO DE Z.F. ;elle appartenait au cycle de La Merced Calzada àSéville. Le contrat, passé le 29 août 1628 entre leprieur du couvent, frère Juan de Herrera et le peintre, prévoyait l'exécution en un an, pour une somme de 1 500 ducats, de vingt-deux épisodes de la vie de saint Pierre Nolasque, fondateur de l'Ordre, destinés au cloître des Buis. Comme une des toiles est datée de 1630, il faut croire que le cycle fut terminé en retard et même qu'il ne fut jamais achevé. Le cloître assez petit ne pouvait peut-être pas abriter tous les tableaux ; à l'inverse, des œuvres dont iln'était pas question dans le contrat furent exécutées par Zurbarân pour la bibliothèque. La part des collaborateurs de Zurbarân est d'ailleurs aussi difficile àdéterminer. Vision de la Jérusalem Célestefut vendue par les moines, avant 1808, au chanoine Lopez Cepero et fut cédée ensuite à Ferdinand VII ; elle est citée dans les collections royales àpartir de 1821. Zurbarân et le réalismeduCaravage ^r Le cycle des Scènes de la vie de saint Pierre Nolasque, réalisé pour l'ancien couvent de La Merced Calzada de Séville, rencontre immédia tement la faveur des contemporainset est même cité dans les sources anciennes.

En particulier Palomino en parle avec grand enthousiasme et établit même un parallèle avec le Caravage : «C'est extraordinaire d'examiner les vêtements des moines ; bien que tous blancs, ils se dis- Du même peintre : PICTO 383 à 389 © Nardini Editore.

1992VPCLarousse-Laffont pour l'éditionfrançaise,1992 tinguent les uns des autres par leur intensité ; l'admirable précision des traits, des couleurs et de lafacture ferait démentir lanature même. Cet artiste était si appliqué qu'il étudiait tous les drapés sur un mannequin et les chairs d'après nature.

Par ce biais, il suivait l'école du Caravage avec fidélité, et si on ne connaissait l'auteur,on pourraitattribuer de telles merveilles au Cara vage lui-même.

» Photo José Martin, Madrid.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles