Vuillard, Édouard - vie et oeuvre du peintre.
Publié le 15/05/2013
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Grâce à son ami Aurélien Lugné-Poe, Édouard Vuillard découvre et fréquente dès la fin des années 1880 les milieux du théâtre symboliste.
Il réalise des affiches et de nombreux décors de théâtre, notamment pour le théâtre de l’Œuvre, usant de
compositions audacieuses et intimistes ainsi que d’une technique de peinture en aplats cernés, qui mêle parfois l’huile, le pastel, la gouache et la détrempe.
Son travail, proche de la scénographie mêle ses peintures à la mise en scène.
6 UN RETOUR À UN CERTAIN ACADÉMISME BOURGEOIS
En 1900, il expose à la Berliner Sécession, en 1901 au salon des Indépendants, et participe à la création en 1903 du Salon d’Automne.
Son style délicat s’écarte délibérément des voies nouvelles de l’art moderne et du symbolisme, se rapproche des
ses premières œuvres, d’un certain académisme et d’un certain naturalisme tant par le traitement de l’espace que par celui de la lumière.
Répondant le plus souvent à des commandes de collectionneurs, il se consacre, en plus de ses portraits, à de
grandes compositions champêtres.
Le peintre fréquente alors les galeries parisiennes à la mode et le monde insouciant du théâtre.
La Première Guerre mondiale est un choc et il s’engage comme peintre aux armées afin de témoigner de la réalité
tragique du conflit, notamment en faisant des croquis de prisonniers allemands.
À son retour, il peint et détaille les variations de la mode, du goût ou des progrès techniques.
À partir de 1930, il peint de nombreuses natures mortes, simples vases de
fleurs ou bien fenêtres ouvertes sur l’extérieur, où son talent de coloriste apparaît sous son meilleur jour.
7 LE PEINTRE ET LA PHOTOGRAPHIE
Depuis qu’il a découvert la photographie, en 1897, l’œuvre d’Édouard Vuillard a beaucoup changé.
Celle-ci aurait eu une grande influence sur son œuvre.
Il la considère d’ailleurs comme un journal, un aide-mémoire et aurait pris des milliers de clichés
notamment de proches, de détails, de panoramas.
Selon la conservatrice du musée Maurice Denis, Agnès Delannoy, « Souvent, Vuillard prend son Kodak et saisit un « Instantané » de la scène.
[Entre l’œuvre et la photographie, on] retrouve la même
atmosphère, mais l’opposition vigoureuse des parties ensoleillées et des zones d’ombre est traduite avec des couleurs douces et une matière mate éloignée de la photographie.
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