Devoir de Philosophie

vanité (art) 1 PRÉSENTATION vanité (art), type de peintures illustrant, de façon symbolique,

Publié le 16/05/2013

Extrait du document

vanité (art) 1 PRÉSENTATION vanité (art), type de peintures illustrant, de façon symbolique, le thème philosophique de l'inéluctabilité de la mort, de la fragilité des biens terrestres et de la futilité des plaisirs à travers la représentation de natures mortes, d'allégories ou de grands saints. Lié au dogme chrétien de l'état de grâce, le genre s'épanouit au 2 XVIIe siècle aux Pays-Bas, important centre réformé calviniste, et rencontre un grand succès dans les pays catholiques pendant la Contre-Réforme. HISTORIQUE Bosch (Jérôme), la Mort de l'avare Jérôme Bosch, la Mort de l'avare, v. 1485-1490. Huile sur bois, 93 × 31 cm. The National Gallery of Art, Washington. Francis G. Mayer /Corbis Traité dès l'Antiquité (Mosaïque au crâne et papillon, Pompéi), le thème de la mort, de la fuite du temps et de la fin de toute chose connaît un grand développement au Moyen Âge (thèmes des danses macabres entraînant l'humanité entière dans leur ronde et dits des Trois Morts et des Trois Vifs représentant trois jeunes hommes contemplant leurs cadavres dans un miroir). Dürer (Albrecht), Saint Jérôme dans sa cellule Albrecht Dürer, Saint Jérôme dans sa cellule, 1521. Huile sur bois, 60 × 48 cm. Museu Nacional de Arte Antigua, Lisbonne. Museu Nacional de Arte Antigua, Lisbon, Portugal/A. K. G., Berlin/SuperStock Au cours du XVIe siècle apparaît un nouveau répertoire iconographique symbolisant la mort (crâne, fleur fanée, bougie éteinte, sablier) et les richesses terrestres (bourse, bijoux). La vanité de l'homme face à sa condition est représentée à travers ...

« Dürer (Albrecht), Saint Jérôme dans sa cellule Albrecht Dürer, Saint Jérôme dans sa cellule, 1521.

Huile sur bois, 60 × 48 cm.

Museu Nacional de Arte Antigua, Lisbonne.Museu Nacional de Arte Antigua, Lisbon, Portugal/A.

K.

G., Berlin/SuperStock Au cours du XVIe siècle apparaît un nouveau répertoire iconographique symbolisant la mort (crâne, fleur fanée, bougie éteinte, sablier) et les richesses terrestres (bourse, bijoux).

La vanité de l’homme face à sa condition est représentée à travers des allégories (vieillard ; jeune femme s’admirant dans un miroir, la mort derrière elle ; avare sur son lit de mort, une bourse dans les mains, etc.).

Évoquant la place de l’homme dans l’univers, les artistes insistent sur l’insignifiance des œuvres humaines, face à celles de Dieu ( Saint Jérôme dans sa cellule, entouré des symboles de la connaissance, l’index pointé sur un crâne, de Dürer).Les symboles des sciences et des arts (livre, rouleau de parchemin, lunettes, équerre, etc.) deviennent ceux de la prétention humaine, comme dans Melencolia I du même artiste. À la fin du XVIe siècle, les thèses calvinistes favorisent l’apparition de peintures à caractère moral, rappelant le caractère éphémère de la vie, conformément aux versets de l’Ecclésiaste — Vanitas vanitatum, et omnia vanitas : Vanité des vanités, tout est vanité (I, 2) —, de Job — « L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée.

Il naît, il est coupé, comme une fleur.

Il fuit, il disparaît, comme une ombre.

» (IV, 1-2) — ou d’Esaïe — « Toute chair est comme l’herbe, Et tout son éclat comme la fleur des champs.

L’herbe sèche, la fleur tombe ; Mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement.

» (XL, 6-7). Dürer (Albrecht), Melencolia I Sous la Renaissance, le thème de la mélancolie est dans le droit fil de la philosophie humaniste.

Il est venu renouveler le thème de la vanité, hérité de la tradition chrétienne.

Dürer a élaboré iciune iconographie complexe associant références religieuses, mathématiques et littéraires pour exprimer sa conception philosophique du destin de la conscience humaine.Albrecht Dürer,Melencolia I, 1514.

Gravure au burin.

Bibliothèque nationale, Cabinet des estampes, Paris.Bridgeman Art Library, London/New York Au cours de la première moitié du XVII e siècle, les vanités deviennent un genre pictural en soi, développant, à travers la représentation de natures mortes ou d’allégories, un répertoire symbolique bien défini.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles