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Van der Weyden, Rogier - vie et oeuvre du peintre.

Publié le 15/05/2013

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Van der Weyden, Rogier - vie et oeuvre du peintre. 1 PRÉSENTATION Van der Weyden, Rogier (v. 1399/1400-1464), peintre flamand. Primitif flamand et figure emblématique de la renaissance artistique de Europe du Nord, Rogier Van der Weyden -- dit aussi Rogier de la Pasture -- est tenu pour l'un des fondateurs de la peinture flamande du XVe siècle, aux côtés de Robert Campin et de Jan Van Eyck. 2 CARRIÈRE DU PRIMITIF FLAMAND Né à Tournai, dans les Flandres (aujourd'hui en Belgique), d'un père coutelier, Rogier Van der Weyden épouse vers 1426 Élisabeth Goffart (ou Ysabel Goffaerts) dont il a plusieurs enfants. L'année suivante probablement, il entre dans l'atelier du peintre Robert Campin, à Tournai, et obtient sa maîtrise en 1432. Avant octobre 1435, il est nommé peintre officiel de la ville de Bruxelles, où il s'installe et crée son propre atelier. À cette époque, le peintre change son nom français (de la Pasture) pour l'équivalent flamand (Van der Weyden). Il devient rapidement un membre influent de la communauté bruxelloise -- ainsi que le suggère son adhésion à la confrérie de la Sainte-Croix en 1462. Rogier Van der Weyden meurt le 18 juin 1464. Il est inhumé dans la chapelle Sainte-Catherine de la collégiale Sainte-Gudule de Bruxelles. L'artiste le plus admiré dans toute l'Europe du Nord laisse derrière lui un florissant atelier -- atelier bruxellois dont la réputation a traversé les frontières jusqu'à la cour des Sforza de Milan -- que reprend probablement l'un de ses fils également peintre, Pierre Van der Weyden (1437-1514). Les nombreuses peintures de Rogier Van der Weyden (constituées pour l'essentiel de retables et de portraits) n'étant pour la plupart ni datées ni signées, c'est une analyse stylistique combinée à un travail sur les archives qui a permis d'établir une chronologie de son oeuvre. De surcroît, le déchiffrage récent d'une signature jusqu'alors énigmatique -- enlacement en forme de cordon des lettres R et V -- sur le triptyque décorant l'autel de la Chiesa Madre de Polizzi Generosa (près de Palerme, en Sicile) a permis d'attribuer cette oeuvre à...

« Van der Weyden, le Jugement dernier Influencée par l'art de Van Eyck, l'œuvre de Van der Weyden laisse également transparaître l'influence de la peinture italienne ; les commanditaires, Nicolas Rolin et Guigone de Salins, sontreprésentés sur le revers du retable.Rogier Van der Weyden, le Jugement dernier, v.

1445-1450.

Huile sur bois.

Panneau central du polyptyque de l'hôtel-Dieu de Beaune, 212 × 101 cm.Erich Lessing/Art Resource, NY À la suite de ces premiers panneaux illustrant des épisodes de la vie de la Vierge, l’artiste exprime un intérêt croissant pour le thème de la Passion du Christ.

L’emploi de couleurs froides, la dynamique de lignes allongées — particulièrement manifeste dans les drapés — caractérisent ses tableaux, dont la ferveur religieuse atteint bientôt des sommets de tragédie : Déposition de croix (v.

1435, musée du Prado, Madrid) et Triptyque de la Crucifixion (v.

1440, Kunsthistorisches Museum, Vienne).

Vers 1445-1450, Rogier Van der Weyden reçoit une commande du chancelier Rolin pour l’hospice de Beaune, le Polyptyque du Jugement dernier (v.

1445-1450, Hôtel-Dieu, Beaune). Van der Weyden, Sainte Catherine d'Alexandrie Rogier Van der Weyden, Sainte Catherine d'Alexandrie (volet droit d'un diptyque), v.

1430-1432.

Huile sur panneau de chêne, 18,5 × 12 cm.

Gemäldegalerie, Kunsthistorisches Museum, Vienne.Erich Lessing/Art Resource, NY À partir de 1450, après un voyage en Italie où l’artiste se frotte à l’art de la Renaissance, les peintures de Rogier Van der Weyden acquièrent plus de douceur et gagnent en réalisme ce qu’elles perdent en profondeur mystique, comme en témoigne le Retable de Sainte-Colombe (v.

1460, Alte Pinakothek, Munich).

La composition est parfois même très « italianisante », notamment dans la Mise au tombeau (v.

1460, galerie des Offices, Florence), inspirée d’une œuvre de Fra Angelico, et dans la Vierge avec quatre saints, dite Vierge Médicis (v.

1460, Städelsches Kunstinstitut, Francfort), que l’artiste aurait réalisé à la demande de Cosme de Médicis et qui correspond parfaitement au modèle d’une Sainte Conversation italienne. 3. 2 De la sensibilité des visages à l’art du portrait. »

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