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Un grand architecte Hassan Fathy

Publié le 09/01/2015

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En 1957, il bâtit la très belle école primaire de Farès, qui accueille 700 élèves. Aujour-d'hui encore, les professeurs qui y travaillent apprécient sa beauté et son confort : le sys¬tème de ventilation par puits d'air (malkaf) y a été particu¬lièrement soigné, la tempéra¬ture est toujours agréable et les salles sont spacieuses. Au-cours de cette même année 1957, Hassan Fathy s'associe avec un cabinet d'architectes grec, Doxiades and Associates, pour le compte duquel il des-sine des habitations, une mosquée et une université en Irak, au Pakistan et en Algérie. New Bariz Un 1962 est lancé l'un de ses plus importants projets, le centre de formation de Khar-ga, à l'ouest de Louxor, com-plété en 1967 par ta construc¬ tion du village de New Bariz. Une source permettant d'irri-guer 1 000 acres de terre avait été découverte, et le gouver¬nement avait décidé de déve¬lopper l'oasis et d'installer à proximité 250 familles. Le vil¬lage étant situé en plein dé¬sert, Hassan Fathy prit soin d'atténuer les effets du climat en prévoyant des rues étroites et ombrées, des maisons ouvertes sur des cours inté¬rieures, munies de puits d'air et de voûtes couvertes de moucharabiehs en brique, où l'air pouvait circuler en per¬manence. La découverte de la technique traditionnelle des maçons nubiens per¬met à Hassan Fathy de réaliser l'architecture de ses rêves en construisant aussi bien des maisons individuelles que des bâ-timents publics et même des villages entiers.

« En 1957, il bâtit la très belle école primaire de Far ès, qui accueille 700 élèves.

Aujour­ d'hui encore, les professeurs qui y travaillent apprécient sa beauté et son confort : le sys­ tème de ventilation par puits d'air (ma/kat) y a été particu­ lièrement soigné, la tempéra­ ture est toujours agréable et les salles sont spacieuses.

Au­ cours de cette même année 1957, Hassan Fath y s'associe avec un cabinet d'architectes grec, Doxiades and Associates, pour le compte duquel il de s­ sine des habi tatio ns, une mosquée et une université en Irak, au Pakistan et en Alg érie .

New Bar iz E n 1962 est lancé l'un de ses plus importants projets, le centre de formation de Khar­ ga, à l'ouest de Lou xor, com­ plété en 1967 par la construc - tion du village de Ne w Bariz.

Une source permettant d'irr i­ guer 1 000 acres de terre avait été découverte, et le gouver­ nement avait décidé de déve­ lopper l'oasis et d'installer à proximité 250 familles.

Le vil­ lage étant situé en plein dé ­ sert, Hassan Fathy prit soin d'atténuer les effets du climat en prévoyant des rues étroites et ombrées, des maisons ouvertes sur des cours inté­ rieures, munies de puits d'air et de voûtes couvertes de moucharabiehs en brique, où l'air pouvait circuler en per­ manence.

Les particuliers continuent aussi à lui co mmander des vil­ las, et en 1973 Fathy construit une de ses plus belles maisons d ans les environs du Caire pour son ami le docteur Riad.

Le gouvernement ayant inter­ dit l'emploi de la brique crue, il utilise la pierre : blo cs pour les murs, pierres plates et fi- nes pour les voûtes et les cou­ poles.

« Vivre dans cette mai­ son a été pour moi une re­ naissance, dit le docteur Riad, grâce à elle, mon amour pour la beauté et pour la nature s'est beaucoup accru.

» La maison Mit Rehan et celle du docteur Greiss - sa dernière réalisation, construite en 1984 - , bâties dans le même style, sont tout aussi belles.

Mais le dernier grand chan­ tier d'Hassan Fathy se trouve à Abiquiu (Nouveau-Mexi­ que), aux États-Un i s.

Il s'agit du village de Dar al-Islam, commencé en 1981 pour une communauté de musulmans américains et organisé autour d'une mosquée-madrasa.

Has ­ san Fathy a dessiné en grande partie le village et s'est rendu sur le chantier avec une équi­ pe de maçons nubiens pour initier les Américains aux techniques égyptiennes tradi ­ tionnelles.. »

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