Uccello, Paolo - vie et oeuvre du peintre.
Publié le 15/05/2013
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Uccello, la Bataille de San Romano
Les trois panneaux (aujourd'hui répartis sur trois musées) qui composent l'œuvre d'Uccello (Niccolò da Tolentino à la tête des Florentins, la Contre-attaque de Micheletto de Cotignola etBernardino della Ciarda désarçonné) illustrent des péripéties de la bataille gagnée par les Florentins contre les Siennois en 1432.
L'ensemble de l'œuvre a connu à l'époque une renomméeimmédiate et avait été installé dans la salle d'honneur du palais des Médicis à Florence.Paolo Uccello, la Bataille de San Romano, Bernardino della Ciarda désarçonné, 1456-1460 (?).
Tempera surbois, 181 × 322 cm.
Galerie des Offices, Florence.Scala/Art Resource, NY
Le talent de Paolo Uccello trouve l’une de ses plus hautes expressions dans les trois célèbres panneaux représentant la Bataille de San Romano peints pour le palais Medici-Riccardi de Florence, sans doute entre 1456 et 1460 : Niccolò da Tolentino à la
tête des Florentins (The National Gallery, Londres), Bernardino della Ciarda désarçonné (galerie des Offices, Florence) et Contre-attaque de Micheletto da Cotignola (musée du Louvre, Paris).
Le peintre y décrit la furie du combat, insufflant un puissant
dynamisme à certaines postures de combattants et de chevaux.
Il parsème les compositions de raccourcis saisissants qui s’attachent à la description presque expérimentale de figures de chevaux, de lances brisées jonchant le sol ou de soldats en
armure.
Les œuvres sont fortement scandées par des verticales massives formées par les lances dressées qui confèrent un contrepoids statique à l’agitation de l’ensemble.
On retrouve également dans cette œuvre l’expression de son talent de
narrateur, comme en témoignent les petites scènes anecdotiques se déroulant à l’arrière plan.
S’exprime enfin ici son goût pour la description de matière et d’éléments décoratifs d’une grande variété : parures des chevaux, coiffes des combattants,
métaux des armes et armures.
5 LES ŒUVRES TARDIVES
Uccello, Saint Georges et le dragon
Saint Georges sauve une princesse offerte en sacrifice à un dragon qui menaçait une ville païenne de Libye.
Il tue le monstre et convertit la communauté au christianisme.
Paolo Uccelloreprésente le moment crucial de la légende à l'aide d'une ligne acérée.
L'impassibilité de la figure de la princesse contraste avec la violence du combat et démontre le penchant du peintre pourles atmosphères fantastiques.
Une version plus récente de cette toile est exposée au musée Jacquemart-André à Paris.Paolo Uccello, Saint Georges et le dragon, v.
1460.
Détrempe sur toile,56,5 × 74 cm.
The National Gallery, Londres.Paolo Uccello/The National Gallery, London/Corbis
En 1460, Paolo Uccello peint Saint Georges et le dragon (The National Gallery, Londres), seconde version d’un thème illustré au début de sa carrière (1439, musée Jacquemart-André, Paris).
Parmi ses autres œuvres d'importance citons également la
Chasse nocturne (1468, Ashmolean Museum, Oxford), animée d’un puissant effet de perspective, qui décrit avec bonheur l’agitation provoquée par la dispersion de la meute, la fuite des animaux et l’élan des cavaliers.
Ces éléments répartis dans le
registre inférieur du tableau selon un motif de frise contrastent puissamment avec le rythme répétitif des troncs d’arbres.
Enfin, dans le Miracle de l'hostie (1469, Galleria Nazionale delle Marche, Urbino) le peintre réalise un cycle de petites scènes
pittoresques et poétiques où il fait preuve d’une verve aux accents pleins de charme..
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