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UCCELLO Paolo : BATAILLE DE SAN ROMANO

Publié le 18/09/2012

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Les trois tableaux qui constituent la Bataille de San Romano furent commandés, vraisemblablement, parCôme deMédicis pour son palais. Dans les inventaires des Médicis de 1492, on parle d'une «spalliera d'arcipresso «, panneau décoratif qui ornait la salle d'honneur dupalaisMédicis à la via Larga à Florence.

« UCCELLO Paolo BATAILLE DE SAN ROMANO 1456 Peintre italien Analyse ^^ AvecNiccolo da Tolentino à la tête des troupes florentines, l'une des trois scènes de la Bataille de San Romano qui ornaient la chambre de Laurent de Médicis, le Louvre possède là son fleuron en matière de peinture florentine du milieu du XVe siècle.

La bataille date de 1432, soit deux décennies avant que le peintre ne la représente.

Le volet de gauche, conservé à la NationalGallery,rend compte de la résistance héroïque opposée à l'attaque siennoise par Niccolo daTolentino,lecommandant florentin. Dans la scène centrale, qui se trouve aux Offices, à Florence, le capitaine des Siennois est désar çonné.

Le volet du Louvre était à droite.

Il montre la contre-attaque des Florentins, qui ont franchi l'Arno etmettent les Siennois en déroute. Dans l'étatactuel de ces peintures, seul ce panneau est facile à lire. Ce volet correspond davantage au style de l'œuvre originale que les deux autres, même si les coloris en sont moins éclatants.

Il s'agit presque d'une anthologie des principaux motifs utilisés par les dessinateurs des débuts de la Renais sance.

Un trompette préfigure les batailles de PierodéliaFrancesca, qui s'inspirerad'Uccello. Un profil hargneux évoque ceux des guerriers de la bataille d'Anghiari, de Léonard de Vinci. Comme souvent dans la peinture florentine, les effets de lumière sont observés avec une extrême finesse :ainsi, le jeu des reflets sur le soldat qui encoche un carreau d'arbalète.

Les chevaux, de leur côté, témoignent de la capacité d'invention du peintre.

Celui du chef des Florentins, Micheletto da Cotignola, est surpris au moment où son cavalier lefait volter et où ildécouvre de longues et redoutables dents, tout enhennissant. La série de portraits présentée ensuite est due à un artiste florentin anonyme.

Bien que souvent repeinte, il est possible qu'elle ait été àl'origine imaginée par Uccello.

Elle le montre en compa gnie de quatre autres précurseursde l'art florentin. Du même peintre:PICTO 39 C1Nardini Editore.

1992 VPC Larousse-Laffontpour'édition française, 1992 PICTO 40 MUSÉEDU LOUVRE PARIS XVe siècle École florentine Détrempe sur bois 316 X 180 cm L'œuvre ULes trois tableaux qui constituent laBataille de San Romano furent commandés, vraisemblable ment, par Côme de Médicis pour son palais. Dans les inventaires des Médicis de 1492, on parle d'une «spalliera d'arcipresso », panneau décoratif qui ornait lasalle d'honneur du palais Médicis à la via Larga à Florence. La série était complétée par d'autres panneaux, deux du même Paolo Uccello et un de Pesellino, aujourd'hui perdu. «Six tableaux encadrés d'or et placés au-dessus du lit de repos, long de 42 brasses ethaut de 3 brasses 1/2, dont 3 peintures de la déroute de San Romano, une de bataille de lions et de dragons etune de l'histoire de Paris, de la main de Paolo Uccello et unede la main de Franco di Pesello avec une chasse.

» (Inventaires publiés parHome en 1901.) Archives Nardini ^) Bataille de San Romano, National Gallery, Londres (en haut) ; galerie des Offices, Florence (en bas). Photo Archives Nardini Editore. »

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